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 Les terres basses

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Arthur Cole
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MessageSujet: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeSam 9 Juin - 14:44

Il était une fois, dans des terres très lointaines, plus loin encore que les terres du milieu, un royaume de paix, et de prospérité. Les maisons étaient de toutes les couleurs, les jardins remplis de fleurs tels les tulipes, les roses et les orchidées. Les enfants jouaient dans les rues et les parcs, le commerce allait de bon train et on entendait jour comme nuit un joli chant d'oiseau qui berçait les jeunes comme les vieux pour le sommeil et leurs offrant un réveil calme et serein. Le niveau de vie était élevé, les gens ayant des terres très fertiles, vendant les surplus. Une grande forêt couvrait la partie Ouest de la ville. À l'Est, un magnifique lac ou poissons et amphibiens se partageaient l'endroit, et au Nord, de magnifiques montagnes blanches, enneigées continuellement, offrant un spectacle des plus magnifique. La partie Sud, elle, offrait la seule route possible par la terre, mais une terre si bien entretenue que les échanges se faisait dans le confort. Bref, la ville ne possédait pas de défaut. Et les gens non plus, d'ailleurs. Les gens étaient très sociable les uns les autres, s'entraidaient et s'aimaient. L'harmonie régnait dans le Royaume de l'Anduil...

Un bon jour, une caravane marchande n'était pas revenue de la capitale, elle qui y allait à chaque mois. Trois jours avaient passé et les gens étaient inquiets. On envoya donc, à leur recherche, un jeune homme robuste, aux cheveux bruns longs qui finissaient en vague au niveau des épaules. Il portait une casquette de cuir verte pour le protéger des coups de soleil. Les yeux de la même couleur que le couvre-chef s'agençait bien avec le reste de l'ensemble. Vêtu d'une cuirasse légère d'un rouge flaboyant, d'une cape bleu marine et de pantalon fait d'un cuir noir des plus solide, aussi armé de son épée longue, il avait fière allure. Il se nommait Arthur Cole.

Le jeune aventurier se prépara donc pour son voyage. Il sella son cheval, Speedster, un grand étalon brun tacheté de noir avec le crin d'une couleur grisâtre, comme celle de sa queue. Le duo Speedster Cole existait depuis déjà de nombreuses années et jamais la situation ne s'était détériorée. L'étalon de neuf ans avait un bon potentiel de course, lui qui avait gagné cinq tournois annuels de vitesse et d'obstacles sur sept participations.

Arthur se rendit ensuite chez un vieil ami à lui, le vieux Henry, qui s'occupait du magasin général. Le jeune aventurier lui acheta l'équivalent de dix repas en viande séchée et en fruits et légumes de toutes sortes.
«C'est pas un peu lourd pour ton cheval? Demanda le quinquagénaire, qui approchait des soixante ans.
-Bien sûr que non, affirma Arthur. J'en transporterai sur mon dos également!
-Et tu comptes nourrir ton cheval? Demanda Henry.
-Là ou je vais les plaines sont herbeuses, répondit l'aventurier. Il pourra se nourrir assez facilement. Tiens, voilà tes cinq pièces, Henry.
-Merci, mon brave! le remercia le vieil homme. C'est en bonne partie grâce à toi que je fais vivre ma famille, tu le sais ça?
-Oui je le sais, dit le jeune homme.
-Comment pourrais-je un jour te remercier? En te finançant un voyage? En contribuant un peu pour ton futur mariage? Questionna le vieillard.
-Assure toi simplement de nourrir convenablement ta famille! Affirma Arthur.»

Et il partit, suivit par le regard admiratif de plusieurs enfants, hommes et femmes, confiant de retrouver la caravane disparue...


Dernière édition par le Sam 9 Juin - 15:53, édité 2 fois
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Arthur Cole
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeSam 9 Juin - 14:57

CHAPITRE 1: LE DÉSASTRE DE LA CARAVANE

Arthur éperonna Speedster qui fila au galop dans les plaines d'une verdure magnifique, décorés par des fleurs d'une multitude de couleurs différentes. Quelques arbres majestueux les accueillaient le long de la route à grand gestes de branches produits par le vent. Ce vent, qui, d'ailleurs, produisait une douce brise et transportait le parfum des fleurs jusqu'au nez du chevalier qui respira cette odeur avec passion, lui étant le genre d'homme à aimer l'aventure et les escapades à l'extérieur. De plus, la brise fraîche du vent raffraîchissait le duo qui galopait sous un soleil radieux illuminant l'herbe qui venait de recevoir la rosée fraîche du matin.

L'étalon parcouru grâce au vent une distance inespéré de la part de son cavalier. Il allait tellement vite que la queue et les crins de Speedster était droit derrière lui. Après avoir parcouru pratiquement sans s'arrêter environ 7 lieues (1 lieue = 4,5 kilomètre), Arthur décida qu'il était temps que son ami le quadrupède fasse une courte pose pour la nuit. L'étalon brun et noir alla brouter les herbages fleuris des alentours et le jeune chevalier en profita pour sortir rapidement sa carte transcrite par le meilleur dessinateur de la ville des Terres Basses. Le bout de feuille légèrement jaunit indiquait que le duo se trouvait à environ une dizaine de lieues encore de la capitale. Cela voulait dire qu'il restait environ deux jours de routes à faire et le chevalier était confiant de réussir à s'y rendre le plus tôt possible pour faire part de ses inquiétudes au roi s'il ne croisait pas les marchands en chemin. Il fit cuir rapidement un peu de viande sechée, la mangea tranquillement et sous les rayons du quart de lune, le chevalier s'enveloppa de sa cape bleu et se coucha dans un lit moelleux d'herbe et de fleurs et s'endormit, bercé par le vent.

Le lendemain matin, Arthur se réveilla de tôt pour rapidement se remettre en route. Après tout, le temps pressait! Il remit rapidement la selle de Speedster qui avait l'habitude de l'enlever lui-même pour dormir. Le chevalier remonta dessus après et les deux reprirent la route en galopant sur le seul trajet menant la petite ville de Jakila à la grande capitale de Rasalia. La route faite autrefois de terre fine devint une route pavée, signe qu'il se rapprochait à bon rythme de sa destination. Les herbes firent place à de plus en plus de fleur, les arbres qui autrefois très distancés se rapprochèrent un peu les un des autres. Le soleil, lui, n'avait pas perdu de son éclat depuis hier et sans la brise de la journée d'avant, la journée fut plus pénible. Elle le fut encore plus lorsque Arthur vit la caravane de ses yeux.

Il n'en restait plus rien! Les roues de bois avaient été désassemblés d'avec le chariot, les chevaux qui tiraient la caravane avaient été impitoyablement massacrés. Le chariot, lui, n'était qu'un vulgaire bout de bois en train de brûler, comme les dix autres morceaux le constituant avant. Et ce qu'il vit le dégoûta encore plus. Les cinq marchands partis pour Rasalia étaient empilés, comme des débris, près des restants de la pauvre caravane. Leurs corps en feu, Arthur réprima un long cri de rage et de douleur. Ces marchands étaient ses amis! Le jeune comprit vite qui était les responsables de sa peine.

C'était un coup du peuple des ténèbres! Pourtant, il semblait clairement avoir compris que le royaume de l'Anduil des Terres Basses étaient trop puissant pour eux, et les voilà repartis pour une nouvelle croisade! Le royaume de l'Orglark, majoritairement peuplé d'Orc, se trouvait à quelque dix jours de route de l'endroit où il se trouvait. Pourquoi faire tant de chemin pour dépouiller une simple caravane?

Les orcs sont des créatures de la constitution d'un homme à la peau verdâtre et couvertes de verrues. Souvent chauves et possédant de longues oreilles, ils sont plus intelligents qu'ils ne le laissent paraître, car ils connaissent les techniques de forges et d'architectures ressemblant à celles des être humains. Souvent, ils ont les dents pourries et n'en possèdent que quelques une, les autres ayant tombés dû à une bataille ou une pourriture trop profonde.

Arthur s'approcha de la caravane qu'il contemplait, interdit, pendant déjà plus d'une minute. La marchandise, l'or, tout avait été prit. Même la vie de ses compagnons et compagnones... C'est alors que Speedster s'affola. Le jeune chevalier dégaina son épée d'un mouvement rapide et fit volte-face. Un orc et un gobelin, petite créature à faible constitution, à la peau grisâtre et pas plus haut qu'un nain, s'approchaient de lui. Bien décidé à les faire payer, il fonça sur eux sans tarder.

Arthur fut tout d'abord forcé de se poster en défensive, les deux êtres l'attaquants sans relâche. Mais l'étalon fonça et frappa d'un coup de sabot le gobelin qui tomba à la renverse. Arthur para le coup de l'Orc, déstabilisa son adversaire d'un coup de pied dans le ventre et celui-ci tomba sur le sol. Arthur lui traversa le coeur en plantant son épée dans son armure de cuir de toutes ses forces. L'autre adversaire, de nouveau debout, le nez en sang par la faute de Speedster, attaqua à petits coups rapides le chevalier qui bloqua aisément les assauts avant de trancher la gorge du petit être d'une entaille bien placée.

Il décida d'essuyer son épée tachée de sang noire sur l'armure de l'Orc avant de se remettre en route.

Le jeune chevalier et son fidèle destrier se remirent donc aussitôt en route. Désolé de devoir abandonner les dépouilles ainsi, Arthur pensa qu'il était cependant impératif d'avertir le roi de cette nouvelle situation de crise. Il pourrait certainement prévoir une contre-attaque ou établir une défense solide...
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeMer 13 Juin - 22:00

CHAPITRE 2 : Rasalia, la ville arc-en-ciel

Arthur et Speedster firent halte lorsque la lune et les étoiles furent complètement visibles. Le jeune homme prit sa carte et examina attentivement quelle était sa position, confortablement installé dans l’herbe haute. Il avait parcouru une distance plus courte que prévu dû à l’incident de la journée, certes, mais il arriverait sans faute le lendemain à Rasalia, la ville arc-en-ciel. Après avoir grignoté rapidement des baies sauvages achetées avant son départ, il s’enroula dans sa cape et s’endormit, bercé par le vent doux de la nuit d’été. Speedster, lui, à ses côtés, fit de même après avoir brouté un peu d’herbe.

Cette nuit là, le jeune chevalier fit un cauchemar atroce. Il se voyait dans la peau d’un marchand, assit à la place du passager d’une caravane. Le soleil était haut dans le ciel et la route dégagée. Lui et ses quatre compagnons se rendaient à Jakila, ville natale d’Arthur. Et soudain, un groupe d’Orcs et de Gobelins sautèrent sur la caravane et tuèrent les pauvres marchands, un par un, avant de terrasser Arthur qui se réveilla en sueur et en poussant un cri d’effroi.

Le jeune chevalier resta un moment, immobile, puis se mit à pleurer silencieusement. Dans cet assaut, il avait perdu l’un de ses plus précieux amis, Urick et sa promise, la belle Johanna… Il se souvint de son départ et s’en voulait plus que jamais de ne pas l’avoir suivit lorsqu’elle lui avait proposé… Il se souvenait du magnifique parfum qu’elle portait, de ses longs cheveux blonds, de ses yeux d’un bleu océan, toujours vêtu d’une longue robe d’une couleur différente à chaque jour de la semaine. Il se remémora les magnifiques sourires qu’elle lui faisait, mais désormais elle n’était plus de ce monde…

Arthur ne dormit pas de la nuit, mais laissa Speedster dormir. Lui, de son côté, échafaudait déjà des plans de guerres pour se venger du peuple des ténèbres et les proposer au roi Finraël II, un demi elfe, demi homme respecté de tous. Il avait succédé au trône peu après le décès de son père, il y avait de cela sept ans. Finraël I, peu de temps après avoir signé le traité avec le chef des Orcs empêchant les deux pays (en temps normal) de se déclarer la guerre, en 615, s’était marié avec une ravissante Elfe qui était venu pour des fins diplomatiques et les deux représentants étaient tombés follement amoureux. Le souverain et elle restèrent ensemble pendant quarante-deux ans avant que le Roi des hommes ne meurent à l’âge de 78 ans, en l’an 659.

Lorsque le soleil illumina les plaines mouillées par la rosée du matin, Arthur réveilla son fidèle étalon et monta dessus après l’avoir sellé. Le duo retourna sur la route aussitôt après et continuèrent leur chemin jusqu’à Rasalia en traversant les plaines illuminées par les centaines de gouttes de rosées mouillant l’herbe haute. Vers midi, le ciel s’assombrit et la pluie s’abattit sur le jeune homme et sa brave bête. Les nuages noirs illuminèrent le ciel avec ses éclairs déchirants les cieux, mais cela n’effraya pas les deux compagnons qui malgré les pluies diluviennes, malgré le vent fort qui se mit à souffler et hurler, malgré le pavé glissant. Rien ne les arrêterait d’arriver à la capitale, car justice devait être faite.

Lorsque Arthur et Speedster purent voir la ville, le ciel s’éclaircit tout d’un coup en à peine quelques minutes et un magnifique arc-en-ciel recouvrit l’immense cité à étages. La grande citadelle portait son nom non seulement à cause du magnifique demi-cercle qui passait au-dessus d’elle à la fin de chaque orage, mais aussi du fait que la majestueuse capitale avec six niveaux distincts et que chaque niveau était peinturés d’une des couleurs de l’imposant arc-en-ciel. Le premier niveau de la ville était d’un rouge vif, représentant le courage et la force, était l’endroit ou les soldats de la ville logeaient et gardaient la ville. Le second niveau était d’un bleu ciel, représentant la pureté d’âme, la plupart des tribunaux s’y trouvaient. Le troisième, quatrième et cinquième étaient respectivement de couleur tel le violet, le vert et le orange, c’étaient les résidences pour le peuple. Le dernier des niveaux était peinturé en jaune, signe de noblesse, seul les riches et le Roi pouvaient s’y établir.

Le jeune homme et sa monture arrivèrent devant les gardes de la citadelle dans le milieu de l’après-midi. Ces gardes étaient vêtus d’une longue armure de cuir rouge et de pantalon de cuir de la même couleur. Armés de lances à la pointe de fer et la tête couverte d’un heaume avec comme symbole une arc-en-ciel entouré d’un orage et d’un soleil éclatant, symbole de Rasalia. Ils arboraient le nom de ‘Sentinelles Rouges’ fièrement. L’une des sentinelles fit un pas en avant et demanda d’une voix bourru : «Qu’est-ce qui vous amènes ici, chevalier ?
-Je dois rencontrer le roi de toute urgence ! Affirma Arthur.
-Plein de gens viennent le voir tous les jours pour des stupidités, rétorqua le second garde. C’est urgent ?
- Oui, je pense que le Peuple des Ténèbres veut rouvrir les hostilités ! Expliqua le jeune chevalier.
- Oh, et avez-vous une preuve de ce que vous avancez ? Reprit la Sentinelle Rouge.
-Oui, la caravane marchande de Jakila a été mit en miette par un groupe d’éclaireur. Les marchands n’étaient pas armés et je tiens à préciser que j’ai vu les restants et j’ai dû y abattre un Orc et un Gobelin.»
Les deux sentinelles se regardèrent, puis acceptèrent de laisser passer le jeune chevalier qui entra dans la cité, prêt à exposer son point au Roi Finraël.
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeJeu 14 Juin - 16:44

CHAPITRE 3 : La Main Sanglante

Arthur avança et se retrouva devant une foule de Sentinelles Rouges qui déambulaient devant lui, vaquant à leurs activités quotidiennes. Le jeune chevalier remarqua tout près une écurie de pierre, probablement du granit, où il dût laisser Speedster, mais il lui promit de revenir bientôt. L’aventurier paya les trois pièces que coûtait les services du palefrenier de service cette journée là, puis s’élança dans les rues de Rasalia, contournant les foules de gardes et regardant les Baraques, dortoir des soldats, pour y dénicher pas trop loin l’escalier lui permettant de monter au second niveau. Faiblement décoré, ces Baraques portaient toutefois le fameux emblème de l’orage, du soleil et de l’arc-en-ciel, et le reste était peinturé d’un rouge vif, plus vif que le sang de tout humain. Les rues étaient pavées avec du marbre, symbole de prospérité et de richesse. Certaines Baraques étaient munies de pots de fleurs rouges, des coquelicots, devant leurs portes. Le coquelicot était le symbole du souvenir, cela voulait dire que l’un de leurs frère d’arme avait décédé il y a de cela moins d’un an. Arthur se promit que pour ses camarades, dès son retour, il planterait des coquelicots dans son jardin pour leur montrer qu’il se souviendra toujours d’eux comme des amis qu’il n’oubliera jamais.

Le jeune chevalier trouva enfin le long escalier menant au niveau de la justice. Il gravit cent marches sans toutefois faire de rencontres particulières, si ce n’est d’un juge qui accourait pour aller parler à un garde pour une raison qui, toutefois, échappa au jeune homme. Arthur n’en tint pas compte et gravit le reste des marches.

Le second était fort différent du premier. Les gens y étaient toujours aussi nombreux, mais les Baraques étaient remplacés par des bureaux et des tribunaux de toutes sortes. Les bureaux portaient au dessus de leurs portes un petit écusson, une étoile. Les tribunaux arboraient un gigantesque drapeau noir avec deux épées blanches comme la neige. Ce symbole particulier représentait la justice qui tranchait la noirceur de ce monde. Devant les bâtiments, il y avait quelques plantes, des Ambroses, signe de justice. Chacun des édifices en arborait au bas mot cinq.

Alors qu’Arthur se faufilait dans la foule pour se rendre au troisième niveau, une jeune fille d’une quinzaine d’année le percuta de plein fouet. Elle s’excusa maladroitement et le jeune chevalier accepta de la pardonner et en profita pour l’observer. C’était une jeune fille maigre, à la peau presque aussi blanche que les épées sur les drapeaux. Ses cheveux noirs faisaient ressortir son visage encore plus. Elle semblait désemparé dans son manteau à capuchon noir, spécialement avec la température plutôt élevé, malgré le déluge qui était tombé un peu avant. Elle suppliait de ses yeux bruns de la laisser partir. Il lui fit signe de continuer son chemin et lorsqu’elle repartit, elle se mit à courir à une vitesse impressionnante. Arthur comprit pourquoi. Elle lui avait volé sa bourse ! Le jeune homme se lança aussitôt à sa poursuite et put la poursuivre sans trop de problème. Son manteau noir passait très inaperçu dans cette foule vêtue de blanc et de gris ! Au bout d’une longue course épuisante, ayant durée un bon cinq minutes, Arthur la coinça dans une ruelle sombre. Elle recula en cherchant une issue. C’est alors que cinq hommes à la carrure impressionnante sortirent de l’ombre, tous portant le même manteau. A une différence près, il était identique à celle de l’adolescente. Leur gigantesque vêtement arborait une main rouge sang sur le dos, et Arthur se rendit compte bien vite qu’il avait affaire à la Main Sanglante !

La Main Sanglante avait été formé un peu plus de cent ans auparavant par Thibald Regner. Tout d’abord peu nombreux, les adeptes de cette guilde avait recruté tellement de membres qu’ils furent craints en quelques années à peine. Principalement constituée de voleurs, de récidivistes et d’assassins, la Main Sanglante agissait toujours dans la noirceur de la nuit en laissant sur le dos de leurs victimes une trace de main ensanglanté, utilisant comme encre le sang de la victime. Pour les vols, on envoyait les jeunes adeptes voler en plein jour les riches. Le nombre de crimes qu’ils avaient commis étaient incalculables au cours du dernier siècle et Arthur savait à quoi s’en tenir…

«Que veux-tu, chevalier ? Aboya celui qui semblait être le chef.
-Je veux faire régner la justice ! Répliqua Arthur. Et je veux récupérer ma bourse !
-C’est donc ça… Fit un autre. On le tue ?
-Pourquoi pas ? Reprit le chef. Après tout, il a vu notre chère Erika, le laisser en vie pourrait gravement nous nuire.»

Sur ce, les cinq gaillards se saisirent de leurs sabres et Arthur dégaina son épée, prêt à affronter les malfrats. La jeune fille alla se cacher au fond de la ruelle, pour ne pas voir le massacre.

Les cinq bandits foncèrent sur lui en même temps, et Arthur bloqua le coup du premier et fit une entaille rapide, blessant son opposant à l’estomac et il tomba à genou. Puis se dépêcha à bloquer un autre coup que lui portait un autre ennemi. Il le repoussa d’un bon coup de pied, puis utilisa le même pied pour donner un coup sur le côté de la tête de son adversaire blessé, qui s’écroula sur le sol, le coup ayant frappé la tempe. Arthur, malgré son pied dans les airs, fit un rapide bon en arrière pour éviter une estocade d’un autre des bandits et dût ensuite faire geste de côté pour ne pas recevoir un coup d’épée dans le front. Il profita de sa position pour traverser le poitrail de l’un de ses adversaires dans la région du cœur et celui-ci mourut sur le coup. L’un des malfrats allait le frapper dans l’estomac avec son épée mit il sauta sur le côté et se releva habilement avec une roulade pour faire face aux trois bandits restant. Les trois relancèrent l’offensive et Arthur bloqua habilement les trois lames pendant une bonne minute sans arrêt, puis il vit une ouverture et entailla le bras de l’un des trois scélérats. Celui recula, en hurlant de douleur mais ses deux alliés continuèrent leur assaut. L’aventurier s’épuisait et devait en finir rapidement. Il repoussa d’un solide coup de pied le membre de la Main Sanglante qui tomba à la renverse sur son comparse blessé. Le dernier des voleurs allait frapper Arthur dans le ventre, mais bloqua le coup avec son avant-bras. L’armure fut traversée et le sabre blessa Arthur au bras gauche. Le jeune chevalier ravala un cri de douleur et profita du fait que l’homme soit temporairement sans défense et le traversa au niveau de la gorge avec sa lame. Le bandit qui avait été repoussé par le coup de pied revint à la charge d’une façon désespéré et Arthur n’eut qu’à bloquer habilement le coup et lui entaillé le ventre, puis il lui trancha la jambe et le finit en lui plantant son épée dans le cœur.

Celui qui était encore en vie, n’en avait plus pour longtemps, car le jeune chevalier lui avait entaillé solidement une artère et son sang se vidait autour de lui rapidement. Il eut tout simplement la force de demander : «Aide moi, Erika… Aide ton grand frère…» Avant de s’effondrer pour ne jamais se relever.

Arthur rengaina son épée maintenant plus rouge que les Baraques elles même et s’avança vers la jeune fille qui tremblait de terreur. À sa grande surprise, il s’agenouilla devant elle et demanda comme si rien ne s’était passé : « Tu t’appelles Erika, je crois ?
-O… Oui, répondit-elle de sa petite voix aigue.
-Erika, pourrais-tu me redonner ma bourse ? Fit Arthur sur le même ton.
-P… Pas de problème, accepta la jeune adolescente et tendant la bourse.
-Merci beaucoup ! Remercia Arthur en reprenant le sac de cuir.»
Il compta rapidement les pièces puis vit qu’il n’en manquait aucune, il se retourna et dit : «Tu sais, rare sont les voleurs qui m’auraient redonné tout mon argent !
-J… Je sais… affirma Erika.
-Mais toi tu as été honnête et m’a tout redonné, c’est pourquoi je vais te faire un cadeau ! Proposa Arthur.»
Il ouvrit sa bourse et en prit cinq pièces qu’il déposa dans la main de la jeune voleuse.
«Maintenant utilise cet argent pour t’amuser ou t’acheter des vêtements convenables, tu veux ? Dit le jeune chevalier.
-J… C’est trop, vraiment ! Fit Erika en rougissant. Laissez moi au moins soigner votre bras, c’est le minimum que je puisse faire !
-Si tu en es capable, j’accepte volontiers! Accepta l’aventurier.»

Elle prit dans l’une de ses poches des herbes qu’elle appliqua sur la blessure du grand chevalier et sortit des bandages et enroula la blessure. Une fois l’opération terminée, Arthur ressentait beaucoup moins de douleur qu’avant les soins.
«Merci bien, petite ! Je me sens beaucoup mieux ! Remercia le jeune homme.
-Le plaisir est pour moi… Fit Erika en rougissant de nouveau. D’ici deux ou trois jours ça sera guérit !
-C’est encore mieux que ce que je pensais ! Avoua Arthur. Désolé de devoir te quitter ainsi, mais je dois aller rencontrer le Roi de tout urgence. J’espère te revoir un jour !»

Il se retourna et quitta la ruelle, laissant la jeune fille perplexe et pleine de questions…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeVen 15 Juin - 4:19

CHAPITRE 4 : Les armes runiques

Arthur courut et demanda à la première personne qu’il aperçu le chemin pour aller au niveau 3. Le juge a qui il demanda lui indiqua de continuer le long de la route principale et qu’au bout d’un moment il l’apercevrait. Le chevalier remercia l’homme de la justice et y accourut à toute vitesse, ayant déjà perdu amplement de temps par la faute de la Main Sanglante. Au bout de cinq minutes de course effréné, contournant les masses horriblement grosses de juges et de bureaucrates. Le jeune homme arriva devant le long escalier de cinquante mètres de haut, comme les autres escaliers de la cité.

Il gravit rapidement le long escalier de deux cent marches, puis il arriva au premier étage résidentiel. Toutes les résidences étaient d’un violet très prononcés ou plutôt bleu foncé. Les maisons étaient relativement grandes comparée à celle d’Arthur, mais celui-ci ne chargeait pas beaucoup de frais lorsqu’il accomplissait une quête. Juste de quoi subsister et aider les pauvres, rien de plus. Alors sa maison en était d’autant plus modeste. Le chevalier se fraya un chemin dans la horde de passants tous vêtus de tuniques de couleurs différentes. C’est alors qu’un magasin attira l’œil du jeune aventurier. Une armurerie plutôt grande et réputée dans les environs, Arthur y avait acheté ses premières pièces d’équipement. Le chevalier entra donc dans le magasin et vit que rien n’avait changé. Des armures de toutes sortes, que ce soit de l’armure de cuir aux lourdes armures de joutes. Les armes, il y en avait pour tous les goûts. Poignards, épées, sabres, lances, hallebardes, coutelas, bâton etc. Tout reposait dans des présentoirs fixés au plancher en bois. Il fut accueillit par un petit homme grassouillet, à la grosse moustache brune et aux cheveux bruns très courts. Ses petits yeux gris exprimaient une joie particulièrement grande.

«Arthur, mon bon ami ! Accueillit l’armurier. Il y a de cela plusieurs mois que je ne t’avais pas revu ! Comment te portes-tu ?
-Bien, Jarek, quoi que j’ai eu un petit problème avec la guilde de la Main Sanglante, admit le chevalier.
-Tu as survécu à une attaque ? S’étonna Jarek. Tu es devenu un excellent guerrier à ce que je vois ! Tu pourrais même utiliser une arme runique !
-Une arme runique ? Qu’est-ce que c’est ? Questionna Arthur.
-C’est un type d’arme que j’ai récemment découvert. Vois-tu, en forgeant une épée avec du métal et une pierre spécifique, on obtient une nouvelle arme, ayant des capacités hors du commun. Ce sont les armes runiques, expliqua l’armurier.
-Tu m’en vendrais une, par hasard ? Demanda le jeune homme.
-Hum… Les matériaux sont plutôt rares et ça me coûte cher… Je ne peux pas aller en bas de cinquante pièces !
-Si je te donne ce qu’il me reste et mon ancienne épée ? Proposa Arthur.
-Combien tu as de pièces ? Questionna Jarek.
- J’en ai 37, est-ce suffisant ? Demanda le jeune chevalier.
-Hum… J’ai peut-être une meilleure idée ! Fit Jarek.
-Ah oui ? Demanda Arthur, ébahi par le fait qu’il pouvait avoir une grandiose idée, Jarek n’étant pas toujours le plus futé.
-On échange les deux épées ! Dévoila l’armurier. Une épée ayant appartenu à quelqu’un qui a tué plusieurs voleurs d’une guilde aussi réputée, ça doit valoir cher !
-Jarek, tu es génial ! Merci ! Remercia Arthur.
-Mais avant que tu ne la prennes, tu dois choisir quel type d’arme veux-tu ? Une lame brûlante, glaciale, électrique ? Questionna l’armurier grassouillet.
-Hum… J’ai toujours préféré le feu au reste… Avoua Arthur.
-Depuis que je te connais, ça a toujours été ça ! Se rappela Jarek. Je t’amènes l’épée forgé avec le plus pure des rubis !»

Jarek alla dans l’arrière boutique, et en ramena une magnifique épée à la lame rouge étincelante. Le pommeau, d’une couleur dorée reflétant son environnement, était de toute beauté, comme le reste de l’épée. Le fourreau l’accompagnant était d’un noir de jais et une longue flamme rouge comme la lame y était gravé.

«E… Elle est magnifique, dit Arthur en prenant délicatement l’épée.
-J’y ai mit beaucoup d’efforts, je suis content de voir qu’elle te plaît ! Admit l’armurier.»

Arthur fit un petit mouvement pour tester la lame. Elle était incroyablement légère, plus légère que son ancienne arme, même si elle était un peu plus grosse. Mais elle ne semblait pas avoir de réel pouvoir pour le moment. Mais déjà qu’elle était très légère en dépit de sa taille valait largement le fait de donner sa vieille épée.

«Au fait, j’imagine que tu étais venu pour faire quelque chose en ville, non ? Reprit soudainement Jarek.
-Oh merde, j’allais oublier ! Se blâma Arthur en se tapant du paume de la main le front.»
Il enleva son vieux fourreau et y mit presque aussi rapidement le nouveau, puis il remercia du fond du cœur son ami l’armurier Jarek avant de foncer à l’extérieur pour reprendre son ascension de la cité arc-en-ciel.
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeSam 16 Juin - 20:13

CHAPITRE 5 : Rurik

Arthur fonça en dehors du magasin et continua sa course effrénée vers l’étage supérieur pour finalement accéder à la cour du Roi. Il contourna les hordes de civils et arriva au bout de cinq à dix minutes à l’escalier lui permettant de gravir un étage de plus. Ce qu’il vit l’enchanta encore plus, un long escalier se rendait jusqu’au niveau le plus haut, celui ou il devait se rendre. Sans hésiter, il gravit à toute vitesse les marches en esquivant les passants et se rendit finalement, exténué, jusqu’au sixième étage.

Le sixième étage était un immense jardin, décoré par des buissons de toutes les formes, souvent taillés par ordre du Roi. Une magnifique fontaine sculptée en or ornait le centre de cet œuvre d’art grandeur nature. D’ici, Arthur voyait le soleil se couché et le spectacle était à couplé le souffle de ce point de vue. L’astre du jour envoyait une multitude de rayons orangés qui se reflétaient à la surface de l’eau de la fontaine envoyant ensuite divers petits faisceaux de couleurs tout autour de la fontaine d’or. Les demeures des nobles, d’immenses palais, étaient dispersées ça et là, sans toutefois nuire au décor enjoliveur. L’immense palais du Roi était entre les quatre autres palais de l’endroit, bien centré.

Arthur continua sa route en marchant et arriva sans encombre au pied de l’escalier le menant à son objectif. Une fois à l’escalier, les deux gardes devant la porte abaissèrent leurs armes, et le chevalier ne put avancer sous peine d’être empalé. Ces gardes, nommés les gardes Impériaux, étaient bien différents des Sentinelles Rouges. Ces gardes revêtaient des armures lourdes, des plastrons et des jambières de mailles d’une couleur dorée. De plus, même leurs lances et leurs épées étaient en or. Le symbole de leur cité était gravé et ensuite peinturé dans le plastron recouvrant la partie supérieur de leur corps. Le casque était cornu, la corne étant le symbole du diable, ce qui représentait dans ce cas-ci la puissance.

L’un des deux gardes Impérial aboya d’un ton sec : «Que voulez-vous, étranger ?
-Je viens demander une audience à Sa Majesté le Roi Finraël II, annonça Arthur.
-Il est occupé, revenez demain, déclara le second garde.
-C’est urgent ! S’emporta le chevalier.
-Si c’est si important, vous devrez d’abord m’affronter ! Dit une autre voix.»

Un soldat d’une carrure incroyable, plus grand et musclé encore qu’Arthur, armé et vêtu comme les gardes Impériaux. En plus de son incroyable armure dorée, il portait une cape rouge et avait un gigantesque bouclier argenté et une épée longue dans ses mains. L’épée dans la main droite, bouclier à gauche. Ses yeux bruns perçants et glaciaux fixaient Arthur avec mépris. Il avança vers le jeune chevalier, ses longs cheveux poivre et sel flottant derrière lui. Il sortait de derrière le palais, qui était selon ce que le jeune aventurier avait lu, une cour d’entraînement réservé aux gardes Impériaux.

«On fait un marché, lança le géant. Si tu me vaincs, Rurik, dans un duel un contre un, je te donne l’autorisation de continuer. Sinon, tu reviendras lorsque le Roi aura un peu de temps libre. D’accord ?
-J’accepte ! Accepta Arthur. Foi de chevalier, moi, Arthur Cole, je te vaincrai !
-Nous verrons bien de quoi tu es capable ! Ricana Rurik.»

Le grand homme fonça sur le jeune chevalier sans prévenir. Arthur bloqua le coup d’épée que son adversaire lui envoyait à l’épaule et dût faire un bond rapide en arrière pour éviter un coup de bouclier. À peine eut-il reprit une pause de combat adéquate, il devait dévier un coup que Rurik lui envoyait à la hanche avec son épée. Le jeune chevalier se pencha et évita de justesse un solide coup de bouclier à la tête. Arthur profita de sa position avantageuse pour donner un bon coup de tête dans le ventre de Rurik. L’assaut fut si violent que le vétéran fit quelques pas en arrière et constata avec surprise que son plastron était bossé. Le jeune homme, lui, profita que son ennemi soit déstabilisé pour récupérer ses esprits, puis il relança l’attaque avec une estocade. Le garde Impérial bloqua rapidement avec son bouclier et tenta de frapper Arthur au bras, vu la position du jeune chevalier. L’aventurier, avec un effort surhumain, fit un mouvement du bras et évita la lame, mais lacéra le bouclier en argent de son adversaire. Une marque de brûlure caractérisait la lacération de l’écu géant. Le grand gaillard relança un assaut vers Arthur en tentant de frapper le jeune homme au thorax avec sa lame. Le chevalier dévia le coup sans trop de mal, mais la ruse de Rurik avait fonctionné. Pendant qu’Arthur était concentré à dévier le coup, le vétéran asséna un violent coup de bouclier dans le fémur gauche du jeune chevalier. Ravalant un coup de douleur, il ne put s’empêcher de tomber à genou. Le géant d’or tenta de fracasser la tête du jeune homme avec sa longue épée dorée. Arthur bloqua avec son épée et un jeu de force s’engagea. Arthur poussait de toutes ses forces, le géant aussi, mais les lames ne bougeaient pas, comme s’ils étaient de forces égales. Arthur décida de s’aider de ses jambes, même si sa jambe gauche le faisait encore souffrir. À la grande surprise de Rurik, Arthur reprit du terrain dans ce jeu de force incroyable, bien que les deux poussaient leurs lames à deux mains. Le géant forçait tellement qu’il ne pouvait se permettre de prendre une seconde pour frapper son adversaire de son bouclier. C’est alors qu’une douleur vive prit Arthur. Sa blessure au bras recommençait à le faire souffrir. Le jeune chevalier donna un dernier effort surhumain et repoussa le vétéran qui tomba à la renverse. L’aventurier, dans un effort titanesque, s’élança sur son opposant et se mit à tenter de le frapper. Il taillada sauvagement, mais le géant bloquait soit de son épée, soit de son bouclier. Après une dizaine de coups, Rurik envoya un rapide coup de bouclier dans le visage d’Arthur et il put se remettre en position de combat. Son bouclier avait subit tellement de dommage qu’il sentait légèrement le brûlé et l’on voyait clairement les traces noirs, à demi fondues, qu’avait provoqué la lame d’Arthur. Les deux guerriers foncèrent en même temps l’un sur l’autre. Arthur esquiva l’estocade qu’envoyait Rurik à sa tête en se penchant, dévia d’un coup d’épaule le bouclier argenté et avec son épée frappa la grande brute dans le ventre. La lame traversa complètement de thorax et Arthur blessa Rurik au flanc gauche. Le jeune aventurier s’éloigna de son adversaire en sautant en avant et en faisant une roulade. Il se remit parfaitement droit et se retourna pour faire face au vétéran qui s’était retourné. Rurik fit trois pas avant de tomber à genou, à bout de souffle.

«T… Tu as… gagné, dit Rurik, humilié.
-Ai-je le droit de passer, maintenant ? Demanda le jeune homme, lui aussi, épuisé.
-Oui… Va voir… Le Roi… Répondit le vétéran.
-Vous êtes vraiment excellent, pour votre âge ! Déclara Arthur avant d’avancer vers les portes du palais.»

Les gardes le tenaient tellement en respect après cette bataille ardue qu’ils lui ouvrirent la porte et Arthur s’engouffra dans la maison royale.
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeLun 18 Juin - 22:25

CHAPITRE 6 : L’audience

Arthur ouvrit les grandes portes de bois franc et entra dans la demeure royale. Les décorations étaient d’une beauté rarissimes, c’était à en couper le souffle. Un long tapis rouge, couvrant partiellement le plancher fait d’or, menait jusqu’à la salle du trône droit devant lui. Tout au long de ce tapis, à intervalle de cinq mètres, il y avait une statue en argent massif de créatures majestueuses, tel le dragon et les aigles, pour ne nommer que celles-là. Un immense lustre, attaché au plafond, illuminait le grand couloir où le jeune homme se trouvait. De chaque côté de Arthur se trouvait des portes, un nombre total de huit, toutes bien séparées également, mais le chevalier n’en tenait pas compte. Il s’intéressait aux deux grandes portes dorées au fond de ce long couloir. Arthur avança, difficilement dû à sa dernière bataille, entre les murs de marbre et se rendit avec peine jusqu’à la grande porte où deux autres gardes Impériaux étaient postés.

«Je dois voir le Roi de tout urgence ! Dit Arthur.
-Le Souverain est occupé en ce… Commença un garde Impérial.
-Qu’il entre, s’il y tient, fit une voix grave, j’avais finis.
-Bon ben… Allez-y ! Fit le premier garde d’un signe de tête.»

Arthur ouvrit les deux grandes et il se retrouva dans une salle magnifiquement décorée. Sur les murs étaient accrochés tableaux de toutes beautés aux paysages époustouflants. Un long tapis rouge se rendait jusqu’au trône et les deux fauteuils royaux étaient installés sur un grand carré rouge. Le sol, toujours en or, étincelait tellement on l’avait astiqué souvent. Les statues d’animaux, le même cas s’adoptait. Le tout était illuminé par multitude de chandeliers accrochés ça et là, et par un autre lustre, plus petit que le précédent, mais toujours d’une bonne taille et rayonnant une puissante lumière.

Sur le trône de gauche était assis un homme d’allure de la vingtaine, mais le chevalier savait pertinemment que le Souverain était demi elfe, alors il était loin de paraître comme un homme près de la cinquantaine, son âge réel. Il était plutôt petit, sans être un nain, avait les cheveux longs d’un noir de jais, ses yeux, l’un vert et l’un bleu, exprimait la sagesse et la compréhension. On voyait ses longues oreilles très clairement et il n’avait pas honte à les montrer, au contraire. Finraël II était fier d’être à la tête de la puissance des hommes et d’appartenir à la race des Elfes en même temps. Sa peau était pâle, autre trait des Elfes. Vivant la plupart du temps à l’intérieur, il ne sortait que pour raisons diplomatiques ou pour animer les procès. Il était vêtu de sa tunique bleu et rouge, de sa cape dorée et arborait une collection d’amulette protectrice de toutes sortes de métal.
Sur le trône de droite, sa future femme, la magnifique Sélena, était une ravissante jeune humaine dans le début de la vingtaine. Elle avait les cheveux aussi longs que ceux de son futur mari, mais les siens étaient d’une blondeur étonnante. Ses yeux bruns exprimaient le bonheur, la sincérité et un peu de sévérité. Bien maquillé et fière de son apparence, elle portait une longue robe de soie verte et chacun de ses doigts arboraient une bague soit en or, soit en argent. Sélena portait de magnifique bracelet fait d’or et d’argent incrusté d’émeraudes et une chaînette autour du cou, une chaînette en or incrusté de rubis dont toutes les femmes voudraient.

Arthur s’avança jusqu’à une certaine distance et s’agenouilla, tout en gardant le silence, coutume de son pays. Selon son code de loi, le jeune chevalier devait attendre que son Souverain lui adresse la parole avant de lui demander quoi que ce soit.
«Relevez-vous, chevalier, et faites moi part de votre requête, dit le Roi de sa voix grave et autoritaire.
-Mon Seigneur, je soupçonne qu’une guerre va éclater bientôt, entre le Peuple des Ténèbres et les humains, dévoila Arthur.
-Et qu’avez-vous comme preuve de cette attaque ? Demanda le Souverain, attentif. Mon père avait signé un traité avec eux, et à mon souvenir, les Orcs avaient subit une monumentale défaite lors de la guerre.
-J’ai comme preuve l’attaque qu’a subit la caravane marchande de Jakila, sir, prouva le jeune chevalier. Elle a complètement été détruite et j’ai trouvé deux représentants du Peuple des Ténèbres près de là. Un Orc et un Gobelin.
-En effet, ça laisserait croire une possible invasion, mais pourquoi revenir à la charge après si peu de temps ? Se questionna à voix haute le Roi.
-Je l’ignore, mon Seigneur, mais puis-je vous demander quelque chose ? Se risqua Arthur.
-Oui, je vous écoute, chevalier, fit Finraël II.
-Pourrions nous nous préparer immédiatement, en cas d’attaque de nos ennemis ? Demanda le jeune chevalier. J’ai raison de croire, vu la violence de l’attaque…
-Ne me dites pas quoi faire ! Tonna Finraël II. Je ne ferai aucun mouvement de défense tant que je ne serai pas sûr que ce fût un mouvement volontaire du Seigneur des Orcs.
-Mais… Commença le jeune homme.
-J’enverrai un messager en Orglark avant de tenter quoi que ce soit ! Affirma le Souverain. Et si jamais c’était vrai, je leur montrerai la suprématie de la ligner de Finraël et de son armée !
-Mais… chérie, fit la future Reine. Et s’il avait raison ? Ne devrions nous pas nous préparer, juste au cas où ?
-Si nous nous préparons maintenant, les Orcs pourraient éventuellement croire une attaque et on va retourner en guerre. Je souhaite éviter la guerre du mieux que je peux.
-Je sais, je sais… Fit Sélena.
-Quant à vous, chevalier, retournez d’où vous venez après avoir passé une nuit de sommeil à Rasalia, ordonna le Roi. Vous pouvez disposer.»

Arthur se releva et quitta la salle, retenant de crier de rage devant un Souverain aveugle et ne se rendant pas compte que la guerre était imminente.
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeMar 19 Juin - 13:39

CHAPITRE 7 : L’écuyère

Arthur quitta le palais royal d’une solide poussé qui effraya les gardes Impériaux à l’entrée. Rurik, qui avait repris son souffle, l’attendait à l’entrée. Le jeune homme se posta devant son aîné, voulant savoir ce qu’il lui voulait.
«Comment ça s’est passé ? Demanda le vétéran.
-Très mal, le Roi ne m’a pas écouté, raconta le jeune chevalier.
-Je m’en doutais, il a l’air préoccupé un peu, ces temps-ci… Même moi, un vieil ami, il ne veut rien me dire ! Admit Rurik.
-Et c’est normal ? Questionna Arthur.
-Oui, il a toujours été renfermé, mais il ne semble pas lui-même… Peu importe, il me le dira un jour ou l’autre, comme d’habitude ! Se remonta le moral Rurik. Bon, allez vous coucher, le couvre-feu est dans moins de deux heures, et avec les foules, ça pourrait être dur de se rendre à temps ! Bonne nuit, brave homme !
-Bonne nuit, sieur Rurik, salua le jeune chevalier.»

Et les deux hommes se séparèrent. Rurik entra dans la demeure royale et le jeune chevalier redescendit deux étages pour se retrouver dans une rue bombée de passants retournant à leur logis. Au bout d’une vingtaine de minutes de recherche, il trouva une auberge qui semblait fort accueillante qui s’appelait ‘la nuit étoilé’. La façade était d’un vert gazon, ce qui donnait un look particulier à l’endroit. Au dessus de la porte, un insigne noir rempli d’étoiles entourant une lune argenté. Arthur décida d’entrer pour y passer la nuit.

Une fois à l’intérieur, il comprit pourquoi cet auberge portait le nom de la nuit étoilé. Le plafond était noir comme une vraie nuit, mais on y avait peinturé des astres de toutes sortes au plafond, comme des étoiles, la lune, etc. Les murs de bois, et le plancher était peinturé d’un vert foncé, mais les murs étaient teintés un peu plus noir pour faire l’impression qu’une colline était dressé et que de l’autre côté se trouvait la nuit noire illuminé par les étoiles. L’escalier au fond de la pièce menait aux chambres de la grande auberge. Faiblement éclairé par des chandeliers, la grande salle contenant une dizaine de table était presque vide, à l’exception d’une petite personne à l’une des tables et quelques clients assoiffés au comptoir. Le jeune chevalier reconnu presque immédiatement la petite silhouette assise à la table et alla s’asseoir juste à côté et adressa la parole à la jeune adolescente : «Alors, ma chère, qu’as-tu fait avec mes pièces ?
-Oh, bonjour monsieur ! Salua Erika. Je ne vous avais pas vu arriver, quoi que je vous attendais.
- Oh, tu m’attendais, Erika ? Fit le jeune chevalier, surpris.
-Oui, je voulais vous demander… Commença Erika.
-J’aimerais que tu m’appelles Arthur, Arthur Cole, si ça ne te dérange pas, je préfère qu’on m’appelle par mon prénom.
-D’accord, monsieur Cole, je me demandais depuis un moment si je pouvais devenir votre écuyère… Avoua la jeune fille.
-En quel honneur une requête si hâtive ? Questionna le jeune homme.
-Eh bien… Pour vous remercier de ce que vous avez fait pour moi, Arthur… Expliqua Erika.
-Je n’ai fait que mon devoir, chère petite, dit Arthur.
-Non, vous êtes différent, s’obstina Erika. Vous avez vaincu ceux qui me retenaient d’avoir ma liberté, vous m’avez épargné même si je vous avais volé… Peu de personnes feraient de même. En plus, je n’ai jamais voulu devenir une voleuse. C’est mon frère qui me forçait à dérober les bourses de tout le monde. Vous m’avez libéré en le tuant, aujourd’hui. La moindre des choses seraient que je vous serve en tant qu’écuyère. J’aimerais devenir comme vous, une personne noble, avec de belles valeurs, au service de la justice !
-Je suis très touché par ta demande et par ta volonté de vouloir me servir, mais je n’aurai hélas pas les moyens de tout te procurer et tu sais aussi bien que moi que je n’aime pas ta façon de te procurer tes pièces ! Admit le chevalier.
-Eh bien… Lorsque vous êtes partis, j’ai fouillé les poches de mes anciens camarades et j’ai trouvé assez de pièces pour me payer un équipement de base pour une aventure, avoua la jeune fille.
-Certes, tu as eu une bonne idée… Fit Arthur. Alors tu as épée, dague, armure et, en cas de besoin, bouclier ?
-Oui, je garde le tout dans ma chambre ! Dit Erika.
-Parfait, nous partons demain à l’aube, ma jeune écuyère ! Ordonna le jeune chevalier. Et je veux que tu sois en forme ! Allez, au lit !
-Vous… Vous acceptez, m… maître ? Demanda l’adolescente, folle de joie.
-Oui, c’est ce que tu étais supposé comprendre ! Ironisa Arthur.
-MERCI, MERCI, MERCI !!! Commença à hurler la jeune fille. Comment puis-je vous remercier ?
-En allant te coucher ! Fit Arthur d’un geste de la main.
-D’accord, je serai debout à l’aube ! Accepta Erika en montant l’escalier de l’auberge.»

Le jeune homme, encore surpris de la réaction de la jeune fille, alla s’asseoir au comptoir et commanda une chope d’hydromel, une bière forte, qu’il avala d’un trait, sous le regard attentif des autres clients, pour se détendre des évènements du jour, puis loua une chambre dont il reçu la clef, le tout pour trois pièces. Il gravit l’escalier de bois et ouvrit la porte numéro cinq avec sa fameuse clef. La chambre n’était pas spacieuse, mais était respectable. Une cuvette propre, en cas de besoin, un lit douillet, quoi que les draps étaient d’une couleur peu apprécié par le chevalier (brun, pour plus de précision). Il retira sa ceinture et la mit dans un coin de la pièce, pour pouvoir dormir confortablement. Il retira son armure en faisant attention de ne pas faire de mouvement brusque avec son bras, puis se coucha avec sa tunique, la nuit venant de tombé, lui qui était fatigué après avoir vécu les divers combats et épreuves de la journée.
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeMer 20 Juin - 1:18

CHAPITRE 8 : La rébellion (partie 1)

Arthur se leva dès les premières lueurs de l’aube. En ouvrant les yeux, il vit Erika qui l’attendant, dans l’encadrement de sa porte. Le jeune chevalier se frotta les yeux et dit : «Je suis sûr de l’avoir verrouillé, pourtant…
-Vous l’aviez verrouillé, mais j’ai crocheté, expliqua la jeune écuyère.
-D’accord, je me prépare et j’arrive ! Fit le jeune homme.»

Il prit sa ceinture sur laquelle était attaché sa nouvelle épée, l’attacha et retourna à l’étage inférieur avec Erika. Il n’y avait personne à cette heure de la journée, mis à part le barman qui était d’une corpulence fort incroyable et son crâne chauve. Il les regarda partir de ses yeux bruns tout en triturant sa grosse moustache.

Une fois dehors, Arthur remarqua qu’il y avait très peu de personnes à l’extérieur à ce moment-ci de la journée. Quelques passant, pas plus, et il faut aisé de déambulé entre pour se rendre jusqu’aux escaliers et redescendre jusqu’au deuxième étage. De là, les choses se compliquèrent…

Il y avait une vraie guerre sur cet étage ! Une centaine de Sentinelles Rouges et des guerriers, qu’Arthur et Erika reconnurent immédiatement, de la Main Sanglante, se livraient un combat acharné en plein dans les rues ! Le jeune chevalier demanda des explications à l’une des Sentinelle blessée qui battait en retraite. «C’est terrible, la Main Sanglante nous envoie son élite, ils font une rébellion pour s’emparer de Rasalia ! Pouvez-vous nous… ARG !»
Le pauvre homme ne put terminer sa phrase. Un assassin de la guilde de la Main Sanglante lui avait lancé un poignard qui l’avait atteint dans le thorax, le tuant sur le coup. Le jeune chevalier dégaina son épée et fonça dans la mêlée. Erika voulait le suivre, mais Arthur lui dit : «Reste à l’écart et si l’un des voleurs vient vers toi, hurle mon nom et tente de lui résister en attendant mon arrivé !
-Mais je veux vous aider ! Rechigna l’écuyère.
-Si tu veux être mon écuyère, tu dois tout d’abord écouter mes ordres et comprendre que ce genre de situation est trop périlleuse pour toi en ce moment ! Expliqua le jeune chevalier en allant aider les Sentinelles Rouges à repousser les voleurs.

Arthur commença par attaquer l’un des deux malfrats qui s’en prenaient au même soldat qui se défendait de son mieux avec son épée et son bouclier. Il le traversa au niveau des reins avec sa lame et le second bandit, tenta de frapper le jeune chevalier, mais la Sentinelle, maintenant libre de ses mouvements, lui asséna un coup de bouclier au visage avait de l’achever d’une estafilade à la gorge. Arthur entendit un bruit derrière lui et bloqua de justesse la lame d’un des membres de la guilde d’assassins en se retournant. Puis, le jeune chevalier lui donna un coup de pied dans l’entrejambe et le voleur eut le souffle coupé. Le jeune homme profita de la faiblesse de son adversaire pour lui trancher la tête en deux, horizontalement avant de se chercher un nouvel opposant. Il n’eut pas à chercher, car ce n’est pas un homme qui lui fonça dessus mais bien un énorme canidé ! Le chevalier fut plaqué de plein fouet par la bête et il échappa son épée. Le chien, se positionna sur le jeune homme et la bête tentait de lui mordre le visage. Retenant la gueule de l’énorme chien noir à deux mains, il força d’une façon herculéenne contre les muscles de la gueule du canidé et lui fit ouvrir le plus possible, jusqu’à ce qu’Arthur entende un sinistre craquement et que la pauvre bête s’affaisse. Une fois la bête morte, le jeune chevalier lança la dépouille du chien dans les jambes d’un des malfrats en fuite qui trébucha. Le jeune aventurier récupéra sa lame et traversa le cœur de son adversaire avant de foncer sur un bandit qui allait attaquer l’une des Sentinelle Rouge dans le dos. Mais il fut trop tard, le garde de la cité s’écroula après avoir encaissé un violent coup d’épée dans la nuque. Arthur n’avait pu le secourir, mais il comptait le venger ! Il envoya une attaque rapide que le voleur bloqua, puis continua avec des attaques rapides contre le bandit qui ne pouvait que bloquer. Le jeune chevalier réussit toutefois à percer la défense du malfrat à la onzième attaque et lui lacéra le flanc droit. Le membre de la Main Sanglante recula, tenant sa blessure et Arthur profita du fait que son ennemi souffre pour lui trancher le bras qui tenait l’épée. En hurlant de douleur, il recula et trébucha avant de se faire achever par le jeune chevalier, d’un coup dans l’estomac. Malheureusement pour Arthur, il ne put éviter le canidé qui lui fonçait dans le dos et fut mordu au mollet gauche, sa jambe blessé, par un chien. Retenant un cri de douleur, il trancha la tête du chien d’un violent coup d’épée et se débarrassa de la tête en la lançant dans le visage d’un de ses ennemis. Il fonça vers lui de la vitesse maximum dont il pouvait aller sans souffrir et lui trancha la gorge pour en finir. C’est alors que son écuyère hurla au secours. Elle était en danger ! Le jeune chevalier, malgré ses blessures, fonça à pleine vitesse là ou elle était et vit qu’elle tentait tant bien que mal à bloquer les coups de son ennemi. Arthur courut vers son opposant et celui-ci ne s’occupa plus de sa petite adversaire et se consacra au jeune homme. Arthur para un coup qui lui était destiné et Erika planta son épée dans les reins du bandit et il s’écroula sur le sol, mort.

Arthur regarda autour de lui. Environ deux cent cadavres, un peu plus de membres de la Main Sanglante que de Sentinelles Rouges et une cinquante de chiens gisaient sur le sol, sous les regards effrayés et dégoûtés des passants qui voyaient le massacre. Le jeune chevalier et son écuyère aperçurent Rurik qui avançait vers le lieu de la bataille et dit d’une voix forte : «Sir Cole, veuillez me suivre, s’il vous plaît.»

Arthur et Erika le suivirent, conscient que le Soldat Impérial voulait leur parler du récent évènement. L’une des Sentinelles Rouges se proposa volontaire pour supporter le pauvre chevalier blessé à la jambe. Le jeune homme accepta l’offre et les trois allèrent à l’écart pour discuter de la présente situation…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeJeu 21 Juin - 5:17

CHAPITRE 9 : La rébellion (partie 2)

Arthur et Erika furent emmenés à une centaine de mètres de la bataille dans une ruelle pour plus de discrétion. Seuls quelques déchets, Rurik, les deux compagnons et la Sentinelle Rouge allaient en être témoin. «Il est impératif que vous me disiez ce que vous avez demandé au Roi, sir Cole, fit Rurik. Cela pourrait m’éclaircir bien des choses que j’ignore.
-Et bien, comme je redoutais une guerre contre le Peuple des Ténèbres, j’en ai parlé à Finraël II, mais il ne m’a pas prit au sérieux… Raconta Arthur.
-Mais quel est le rapport entre sa rencontre avec notre Seigneur et cette stupide rébellion ? Demanda la Sentinelle.
-Je crois… Que vous avez peut-être un espion dans votre château, avança la jeune écuyère.
-Hum… Possible, admit Rurik. Mais en quoi cela va affecter les évènements ?
-Je crois que je commence à comprendre la réaction de la Guilde, affirma le chevalier blessé.
-Qu… Que dites-vous ? Demanda le garde.
-Laisse le finir, Will, ordonna le vétéran.
-La guilde aurait pu entendre ma conversation avec le Roi, par l’intermédiaire d’un quelconque espion, et croyant que Finraël II commettait une erreur fatale, ils ont décidés de passer à l’action pour prendre le contrôle de la cité… Avança le jeune homme.
-Hum… Oui, en effet, cela pourrait être très plausible ! Accepta le vieil homme.
-Alors… Que faisons nous ? Questionna Will, perplexe.
-Nous devons mobiliser les soldats en vacance et tenter de les trouver… pour empêcher le pire ! Proposa Rurik.
-Mais nous ne savons pas où ils se trouvent ! Contesta la Sentinelle Rouge.
-Moi je sais ! Affirma Erika.
-Oh, j’avais presque oublié ! Avoua Arthur. Tu as déjà été dans la Main Sanglante !
-QUOI !? S’écrièrent les deux autres, étonnés.
-Je peux vous conduire dans leur repaire sous Rasalia, mais les autres, je ne peux pas, proposa la jeune écuyère.
-Les autres ? Demanda Arthur, curieux.
-Il y a d’autres repaires un peu partout dans les Terres Basses, mais leur location m’est inconnue, enseigna l’adolescente.
-Alors, nous pouvons immédiatement contre-attaquer ! Dit Rurik, confiant. Jeune fille, vient avec nous, nous devons préparer un plan ! Quant à vous, sire Cole… Vous avez besoin de repos et de soins.
-Non, ça va… Affirma Arthur, retenant depuis tout à l’heure de grimacer de douleur.
-Il a raison, maître… Reposez-vous, s’il vous plaît, demanda Erika.
-Puisque je n’ai pas le choix… Se résigna Arthur.»

Le jeune chevalier fut reconduit par Will jusqu’à son auberge et la Sentinelle Rouge paya la chambre la plus luxueuse de l’endroit, qui était d’un prix exorbitant. (6 pièces par nuit)
«Vous… vous n’auriez pas dû… Dit Arthur, mal à l’aise.
-Non, au contraire, votre contribution dans la bataille était apprécié, affirma le jeune Will, qui sans son uniforme, paraissait de l’âge de Arthur, soit le début vingtaine. De plus, vous m’avez, sans le vouloir, sauver !
-J… Quoi ? Demanda le jeune chevalier.
-Lorsque vous avez lancé le crâne sur le voleur, celui-ci se préparait à m’attaquer dans le dos. Si vous ne seriez pas intervenu, je ne pourrais pas vous remercier de la sorte en ce moment, expliqua Will.
-Eh bien je suis content de l’avoir lancé, alors ! Affirma le jeune blessé.»

Will ouvrit la porte de la chambre 15, la chambre de luxe, et une odeur de parfum de fleur en émana aussitôt. Le lit et les draps étaient d’un blanc immaculé, un magnifique tapis rouge recouvrait le sol et l’endroit était meublé comme une véritable chambre (commode, table d’écriture, etc.) La grande Sentinelle Rouge déposa dans le lit son compagnon et pendant près d’une demi-heure, le soldat aux cheveux roux foncé, pratiquement rouge, pansa la blessure béante que portait Arthur à la jambe. Pendant ce temps, ils discutèrent d’un peu de tout, et le jeune chevalier eut la surprise d’entendre que Will, malgré son jeune âge, allait être nommé Soldat Impérial. Normalement, seul les meilleurs soldats ayant effectué un minimum de 15 ans de service pouvaient espérer ce poste ! Will expliqua qu’il était le meilleur escrimeur et de loin, de ses compagnons et que même Rurik avait beaucoup de mal à le battre. Soudain, Arthur demanda à Will : «J’avais blessé Rurik, hier, pourquoi il était en parfaite forme aujourd’hui ?
-Il récupère très vite, on se demande tous pourquoi ! Fit le futur Soldat Impérial. Un coup d’épée, il peut s’en remettre très facilement en une nuit !»

Lorsque le jeune soldat eut finit, il laissa Arthur seul pour qu’il puisse guérir. Pendant quatre jours, Arthur resta cloîtré dans sa chambre, recevant la visite de Will de temps à autre et de la jeune serveuse, Amanda, travaillant dans l’établissement. Le jeune chevalier, ayant un sens de l’observation aiguisé, remarquait que la jeune femme était toujours rouge comme une tomate en sa présence. Il en conclut que son nombre d’admirateurs et admiratrices avait augmenté dernièrement. Certainement parce que ce grand bavard de Rurik qui ventait Arthur et de cette Sentinelle Rouge aux yeux bleus du nom de Will racontait sans cesse comment il lui avait sauvé la vie ! Cela gênait beaucoup le nouveau héros, mais il ne s’en plaindrait pas ! Mais une chose le préoccupait plus que d’autres… Il n’avait pas revu Rurik et Erika depuis le jour où il avait été enfermé dans la chambre 15 pour qu’il récupère…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeJeu 21 Juin - 14:46

CHAPITRE 10 : Le nouveau compagnon

Arthur se réveilla tôt le matin du cinquième jour de repos. Il tenta de s’appuyer sur sa jambe et put, réjouit, marcher dessus sans souffrir. Son bras allant mieux aussi, tout ça grâce aux bons soins de Will, il pourrait repartir aussitôt Erika revenue.

Une ravissante jeune femme aux longs cheveux blonds, aux yeux bleus comme la mer et au magnifique sourire blanc entra dans la pièce, rouge comme une tomate. Elle déposa un cabaret de nourriture sur la table d’Arthur puis elle lui dit : «Vous avez de la visite…
-Faites les venir, Amanda ! Dit Arthur.»

Elle fit signe à ses visiteurs d’entrer et sa jeune écuyère, le vétéran et la Sentinelle Rouge entrèrent en même temps. L’adolescente se précipita sur Arthur et la serra dans ses bras, contente de voir qu’il allait mieux. Il la rassura en caressant doucement ses cheveux noirs et Rurik prit la parole : «La situation va dégénérer en ville… Vous feriez mieux de partir, vous deux.
-Je dois vous aider, pourtant ! Contredit Arthur.
-Vous en avez suffisamment fait pour le moment ! S’emporta Rurik. La Main Sanglante… Ils se sont alliés avec le Peuple des Ténèbres !
-Qu… Quoi ? S’écria le jeune chevalier. Impossible…
-Pourtant là-dessous nous avons retrouvé des créatures ne vivant que dans l’Orglark et les Orcs grouillaient dans leur repaire. Nous en avons vaincus quelques uns, mais le peu d’hommes que j’y avais emmené s’est fait massacré. Nous n’étions que quatre survivants… Raconta Rurik.
-C’est pourquoi vous devez partir, Arthur et Erika, renchérit Will. Nous ne pourrons pas assurez votre protection, car selon les documents que j’ai trouvé dans leur repaires, vous êtes leurs prochaines victimes si vous restez à Rasalia.
-Si je dois partir, alors je partirai… Se résigna Arthur.
-Je vous suivrai jusqu’à votre ville natale, maître ! Affirma la jeune écuyère. J’ai hâte de voir à quoi elle ressemble !
-Mais avant, je veux que Will, tu t’achètes un cheval et que tu les accompagnes, ordonna Rurik.
-Mais… Pourquoi ? Demanda la Sentinelle Rouge, bouche bée.
-Eh bien, parce que tu n’es pas marié et que tu seras plus utile à eux qu’à moi, expliqua le vétéran.
-Bien au contraire… Commença le jeune Will.
-PAS DE DISCUTION ! Le coupa sèchement Rurik. Viens avec moi, je payerai ta monture. Vous deux, préparez vous à partir, car je veux vous voir quitter pour ce soir. On se retrouve aux écuries du premier étage.»

Et les deux hommes quittèrent la chambre numéro 15. Arthur réunit rapidement ses affaires et guida sa jeune écuyère qui avait déjà tout sur elle. Mais avant de partir, Arthur voulut faire un petit cadeau à sa jeune apprentie. Il l’emmena dans un magasin où on l’y vendait les plus beaux vêtements à Rasalia pour qu’elle puisse enfin enlever son manteau noir. Elle s’acheta entre autre une magnifique robe rouge, juste au cas où, selon elle. Mais son habit de tous les jours, son coup de cœur, allait être une tunique verte pâle avec une ravissante cape orangé avec comme blason une magnifique rose rouge. Tous les vêtements réunis coûtèrent au total sept pièces que le jeune chevalier paya. Puis, le chevalier au grand cœur emmena sa jeune apprentie chez l’armurier Jarek pour lui faire faire sur mesure une armure de cuir solide pour qu’elle puisse se battre un bon jour et se protéger en cas de besoin. Le vieil armurier trouva la taille qui convenait et lui trouva même des gants de cuir rouge pour s’agencer avec les vêtements. Les gants furent un cadeau et l’autre protection ne coûta que neuf pièces, étant donné que l’épée qu’Arthur avait donnée à l’armurier une centaine de pièces et que s’était sa façon à lui, de remercier son jeune ami.

Le chevalier et son écuyère, maintenant chargée de vêtements et de nouvelles pièces d’armures, se rendirent aux écuries où Speedster se mit à piaffer de joie en voyant son fidèle maître arriver. Le jeune chevalier fit la présentation de l’étalon à Erika, puis les deux attendirent Rurik et Will, qui arrivèrent environ une quinzaine de minutes plus tard, avec deux chevaux magnifique. Celui que Will tenait était brun tacheté de noir. Il ressemblait fortement à Speedster, mais la différence était que les crins du cheval de la Sentinelle Rouge étaient noirs, et non gris. Rurik, lui, emmenait une jument blanche avec les longs crins jaunes. L’adolescente compris aussitôt que cette jument serait sa monture.

Chacun chargea rapidement leurs affaires sur son cheval et lorsque vint le temps de sortir, Rurik leur dit : «Bon voyage, mes amis, bon voyage !
-Merci Rurik ! S’écria le trio.»

Et les trois jeunes gens partirent au galop, laissant loin derrière Rasalia. Une chose ne rassurait pas Arthur, cependant… Pourquoi Rurik voulait absolument voir partir Will ? Était-ce parce qu’il avait un doute sur les projets d’Arthur ?
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeSam 23 Juin - 17:42

CHAPITRE 11 : Le retour à Jakila

Le trio de compagnons parcourut une distance incroyable lors de la première journée de route. Même si la journée touchait à sa fin, les trois étalons firent de leurs mieux et Arthur, Will et Erika estimèrent avoir parcouru la distance d’une journée entière. Les trois cavaliers félicitèrent leurs montures pour l’excellent travail qu’ils avaient fournis, eux qui avaient maintenant quittés la route pavée menant à la cité. Les arbres se distançaient peu à peu, fleurs devenaient herbe, roches devenaient terre.

Les trois aventuriers s’écartèrent légèrement de la route et y firent un campement modeste pour y passer une nuit quand même confortable. Tous mangèrent un peu des provisions que Will, qui avait changé son habit de garde pour une tunique et des pantalons de voyages, avait bien fière allure, pensa Arthur. L’habit rouge, sur lequel était dessiné un soleil doré qui envoyait des rayons plutôt orangés lui allait à merveille, s’harmonisant bien avec ses cheveux. Les pantalons qu’il avait choisit était noir, car il adorait ce ton de couleur.

Alors que le jeune chevalier se préparait à dormir, après s’être assurer que son écuyère dormait. Will lui demanda : «Que comptes-tu faire ?
-J’en sais rien… J’y pense depuis longtemps, et je ne vois pas trente-six solutions. Nous devrons faire de Jakila une ville militaire, premièrement… Proposa Arthur.
-Pour quelle raison ? Questionna la Sentinelle Rouge.
-Jakila et l’Orglark sont pratiquement annexés l’un et l’autre, lui apprit le chevalier. Ne pas protéger la petite ville qu’est Jakila serait vraiment cruel de notre part, puisque nous nous y dirigeons.
-Je vois… Et que feras-tu après ? Interrogea Will.
-J’irai probablement voir en Orglark ce qui se trame… Admit le chevalier.
- Je ne sais pas ce que tu veux prouver en y allant, mais une chose est sûre, tu es le chevalier le plus idiot ou le plus courageux que je connaisse ! Fit le garde.
-Pourquoi pas les deux ? Blagua Arthur.»

Les deux hommes rirent de bon cœur, puis, conscient qu’il était tard, ils se couchèrent après s’être souhaité bonne nuit. Bien que le sommeil d’Arthur fût troublé de cauchemars, comme ceux qu’il avait fait avant d’arriver à Rasalia, il était prêt à entreprendre la seconde journée du trajet.

C’est lors de cette journée que les aventuriers passèrent devant les restants de la caravane, dont il ne restait que cendre et bouts de bois noircis. Les cadavres n’étaient maintenant plus reconnaissables, brûlés jusqu’à l’os. C’est avec un haut le cœur qu’Arthur supporta cette épreuve et continua sa route avec ses compagnons. Pour combler le tout, il plut la nuit pour ne pas faciliter le sommeil déjà très léger du chevalier, du soldat et de l’écuyère. Ils ne purent manger que quelques fruits et baies, la viande ne pouvant pas être cuite sous l’eau. Les chevaux eux se délectèrent de l’herbe fraîche et rafraîchissante des environs. Malgré le mauvais temps, les jeunes gens parvinrent à fermer l’œil et à passer une nuit reposante.

Le matin du troisième jour du voyage, lorsque Arthur se réveilla, Erika était déjà prête à partir et s’entraînait à monter sa fidèle Cristal, sa jument. Elle était très bonne pour une personne ayant rarement fait de l’équitation, quoi que certaines choses devraient être amélioré. Mais des choses très bénignes… De plus, elle s’entendait à merveille avec la bête, ce qui était encore mieux pour les longs voyages.

Toute la journée, le trio et leurs montures galopèrent sous un soleil radieux qui vint après une pluie longue et désagréable. Même si la route était boueuse, les braves bêtes progressaient avec une allure incroyable si bien que les jeunes gens furent de retour à la petite ville dès l’après-midi.

Les habitants de Jakila furent rassurés de voir Arthur revenir en pleine forme, mais trouvèrent étrange qu’il ramène deux parfaits inconnus à la place de leurs amis. La fille de Thibald, une petite fille de huit ans aux cheveux bruns et aux yeux de la même couleur, enfant de l’un des marchands ayant péri dans l’attaque de la caravane. La pauvre jeune fille n’avait plus de mère, car celle-ci mourut en accouchant de Sarah, sa fille unique. Sarah demanda : «Où est papa ?»
Le cœur du chevalier se serra. Comment pouvait-il annoncer à cette petite fille, qui allait avoir neuf ans bientôt, que son père était mort aux mains de créatures hideuses ? Arthur prit son courage à deux mains et lui annonça : «J’ai le grand regret… de te dire que ton père… ne reviendra pas… Je suis désolé.»
Comme si elle avait compris le message, elle s’en alla de la place publique, en pleurant et maudissant son sort. Le vieux Henry demanda : «Que s’est-il passé, Arthur ? Où sont les marchands et la caravane ?
-Ils sont tous morts… Morts par la faute du Peuple des Ténèbres… Leur apprit le jeune homme.
-QUOI !? Firent les gens de la ville.
-Oui, ils ont été sauvagement tués… J’ai vu les restants de la caravane… Renchérit Will.
-Qu’allons nous faire ? S’écria Riley, un homme de la trentaine qui vit à Jakila depuis son enfance. On va tous mourir !»
La panique s’empara de la foule qui s’était rassemblé à l’entrée de la petite ville. Arthur hurla : « GARDEZ VOTRE CALME !»
Tous se calmèrent instantanément. Erika leur dit : «Arthur a raison… Vous ne pouvez pas vous avouez vaincu sans avoir combattu !
-Tous ensemble, nous devons nous préparer à une éventuelle guerre… ÊTES VOUS AVEC MOI ?! Hurla le jeune chevalier.
-OUI, NOUS LES VAINCRONS ! S’écrièrent le peuple.»

Les préparatifs seront très longs à faire… Mais vaudront le coup, pensa Arthur… Car le Peuple des Ténèbres était un peuple extrêmement puissant militairement.
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeMar 26 Juin - 15:25

CHAPITRE 12 : Les préparatifs

Dès que la foule fut dispersée, Arthur demanda à Henry de lui parler en privé. Le vieil homme lui pointa son magasin qui se trouvait près de l’entrée de la ville et le duo s’y rendit. Arthur entra en premier et son ami le marchand ferma la porte à clef pour plus de sécurité et de tranquillité.

«Que voulais-tu me demander, mon cher Arthur ? Questionna Henry.
-Hé bien, je voulais te demander si tu avais les moyens de te procurer des armes pour pas trop cher… Admit le jeune homme. Car ton apport dans cette guerre serait très apprécié.
-Une guerre ? Demanda calmement le vieil homme. Que veux-tu que j’y fasse ? Je ne peux pas fournir une épée et une armure à tous !
-Moi je connais quelqu’un, mais j’ai besoin de toi ! Fit Arthur.
-Même si je payais une pièce par épée et par armure, je ne pourrais pas fournir l’argent à tous ! S’emporta le marchand.
-Hum… Je me demande si… Commença Arthur.
-Si ? Continua le vieil homme, intéressé.
-Si nous pourrions créer notre propre forge et ériger des défenses solides nous-mêmes… Proposa Arthur.
-L’idée est déjà plus réalisable que l’ancienne ! Admit Henry. Si tout le monde s’y met, on peut faire ça rapidement ! Allons proposer à tout le monde.»

Arthur demanda à Erika et Will de rassembler tout le monde autour de la fontaine qui se trouvait au centre du village et le chevalier y prit la parole une fois bien entouré.
«Mes amis, Henry et moi avons eu une idée ! Annonça Arthur. Mais j’ai besoin de votre collaboration. Nous devons ériger les plus belles défenses en le moins de temps possible ! Je vous assignerai tous des tâches et si vous faites votre part, nous serons tous récompensé ! Qui est avec moi ?
-NOUS TOUS ! Résonna comme réponse.
-Parfait ! S’exclama Arthur. Que tous les hommes de 15 à 35 ans empoignent une hache et aille couper du bois dans la forêt de l’Ouest ! Je vous aiderai moi aussi ! Les autres, ceux qui sont capable d’agir, je vous demanderais d’empoigner une pioche et d’aller extraire des métaux de la montagne pour forger nos épées ! Mesdames, je vous demanderais à vous d’aller pêcher de gros poissons dans le lac de l’Est ! Leurs écailles nous servirons d’armure ! Faites vite !»

Environ six cent hommes allèrent chez eux et prirent leur haches et foncèrent vers la forêt pour exécuter les ordres de l’homme en qui ils avaient le plus confiance. Quatre cent cinquante autres, de tout âge, prirent une pioche et se dirigèrent avec de petites tentes sur leur dos extraire le métal nécessaire pour forger le métal. Quelques centaines de femmes attrapèrent cannes à pêches et filets pour attraper les poissons. Près de la moitié de la ville était partie faire leur travail et seul les vieillards et les enfants demeurèrent en ville. Arthur, avant de se mettre au travail, devait cependant faire deux petites choses… Et l’une de ces choses, il aurait besoin de sa jeune écuyère.

Après avoir envoyé Will bûché dans la forêt, Arthur et Erika se mirent à rechercher dans le village la jeune Sarah. Au bout d’une dizaine de minutes, Erika la trouva, caché dans un coin sombre de la ville, dans une petite ruelle à l’écart de tout activité. La jeune apprentie alla chercher son maître et celui-ci s’approcha de la jeune fille de huit ans. Il lui dit d’une voix douce et rassurante : «Je suis désolé pour ton père… Je n’ai rien pu faire…
-Papa est partit pour de bon… Sanglota la jeune fille.
-Je ne peux hélas rien y changer, mais je ne peux pas te laisser ici toute seule, s’excusa Arthur. Viens avec moi.
-Tu vas être mon papa ? Demanda la fillette, toujours triste.
-Je vais essayer… Mais je te promets que je prendrai du mieux que je peux soin de toi, promis le jeune chevalier.
-Papa aussi avait promis… Lui rappela la jeune fille.
-Oui, je sais… Mais il n’a pas pu la tenir sa promesse et ce n’est pas sa faute… L’excusa le jeune homme.
-Vas-tu venger papa ? Demanda Sarah.»
Arthur fut surpris que la jeune fille tienne de tels propos. Mais il lui promit qu’il ferait tout pour venger le défunt père de la jeune fille. Il lui caressa les cheveux tout en la serrant dans ses bras, puis l’emmena jusque chez lui et la coucha dans son lit.

La maison d'Arthur était modestement meublé, il n'y avait qu'une petite cuisinière à bois, un lit, une table et deux chaises. Il y avait également de petits endroits comme des crochets aux murs où le jeune homme accrochait ses choses une fois sa quête finit.

Sarah s'endormit très rapidement, épuisée d’avoir tant pleurée. Arthur demanda à Erika de veiller sur Sarah pendant que lui allait aider les habitants à bûcher du bois.

Une fois sur les lieux, après trente minutes de marche, le jeune chevalier fut ravit de voir environ deux cents arbres abattus en une heure à peine. Il se mit dans un coin où il n’y avait personne et se mit devant un arbre. «J’ai réussi à faire fondre le métal du bouclier de Rurik avec cette lame… Je me demande ce qui se passe avec un arbre ?» Arthur fonça vers l’immense plante et frappa un bon coup avec son arme. L’épée entailla l’arbre, mais pas plus. Le jeune homme répéta l’opération deux ou trois fois, sans plus de succès. Enragé de voir son incapacité à utiliser correctement l’épée, il réattaque un coup de plus sur le tronc de l’arbre. À sa grande surprise, la lame traversa l’énorme tronc de la grande plante brune comme un couteau traverse le beurre. L’arbre vacilla et tomba en direction d’Arthur. Celui-ci fit un bon de côté pour éviter de se retrouver écraser en dessous. «Incroyable… Pensa t’il. Lorsque je suis en colère, cette arme dévoile son vrai potentiel… Je devrai m’en souvenir pour les batailles à venir.»

Après cette incroyable découverte, il se mit à couper à taillader les arbres en repensant à des évènements frustrants, enrageants et il découpa à lui seul près de quinze arbres en dix minutes, du jamais vu à Jakila, du moins, avec une épée !

Tous furent de retour, sauf les mineurs, avec leurs matériaux, soient le bois et le poisson. Il fallait se mettre au travail très rapidement pour pouvoir stopper l’invasion ennemie à venir…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeJeu 28 Juin - 18:26

CHAPITRE 13 : Les fortifications

Arthur alla, épuisé jusque chez la fleuriste, trop vieille pour aider les autres femmes, était resté à son commerce. Le jeune chevalier se jura de se servir d’une hache la prochaine fois, la lame absorbant un peu de son énergie à chaque coup surpuissant.

Une fois à l’intérieur du grand commerce fleurit et entouré de plantes, le jeune homme acheta cinq coquelicots et paya les trois pièces qu’il devait à la dame. Puis, il retourna, en déambulant dans les rues colorés de fleurs et des différentes façades toutes aussi originales les une que les autres par la façon dont elles étaient faites, leurs couleurs, ou les deux.

Au bout de cinq minutes de marche, Arthur arriva devant sa maison. Devant sa modeste demeure, il y avait un petit terrain herbeux et une petite route lui permettant de ne pas marcher dessus. Il avança sur ce petit chemin et tout près de la porte, il planta trois fleurs sur la droite, deux sur la gauche pour symboliser les beaux souvenirs qu’il avait gardé de ses défunts camarades. Ensuite, il fit une prière pour leur souhaiter de reposer en paix et entra à l’intérieur doucement.

Erika attendait patiemment le retour de son maître, assise sur une chaise, veillant sur la jeune Sarah. La jeune écuyère fonça discrètement vers Arthur et l’aida à s’asseoir, car il paraissait très fatigué. Elle lui demanda comment s’était passé sa journée de travail intensif. Il lui avoua qu’il avait dépassé les mesures en utilisant la magie de son épée et elle lui répondit : «Utilisez la magie de votre épée avec modération !
-Oui, je m’en suis rendu compte aujourd’hui… Admit le jeune homme. Je ferai attention à l’avenir. Ne t’inquiète pas pour moi et va te coucher, je ne tarderai pas à m’endormir moi non plus…
-Mais où est-ce que je dors ? Demanda Erika.
-Euh… Je te paye une chambre à l’auberge… Moi je veillerai sur Sarah ici, proposa Arthur.
-D’accord, j’y vais… Pourrais-je avoir un peu d’argent pour payer ? Questionna Erika.
-Oui, bien sûr ! Dit Arthur en lui tendant deux pièces, prix d’un repas et d’une chambre à l’auberge de Jakila.
-Merci ! La remercia t’elle avant de quitter discrètement la petite maison.»

Arthur, s’installa confortablement, du moins, aussi confortablement qu’il put et passa la nuit aux côtés de la jeune fille. Pour la première fois depuis la mort de ses camarades, il passa une nuit sans cauchemars, sans rêves, en fait. Lorsqu’il se réveilla le lendemain, dès les premières lueurs de l’aube, Sarah se réveillait également. «Tu as passé une bonne nuit ? Demanda le chevalier.
-Oui… Mais papa me manque… Répondit-elle.
-Je sais… Je sais… Fit Arthur, compréhensif. Je vais chercher le petit déjeuner, je reviens»

Arthur alla acheter le pain et le beurre nécessaire à la préparation du repas matinal, puis puisa un peu d’eau de la fontaine centrale de Jakila avant de retourner chez lui. De ses armoires, accrochées au mur à gauche de l’entrée, il prit deux assiettes en argent et deux gobelets en fer et versa l’eau dans les contenants et mit la nourriture dans les plateaux. La jeune Sarah mangea la moitié de la miche, Arthur l’autre moitié. Ils discutèrent un peu pendant le repas et le jeune homme réussit à la faire rire et à lui rendre le sourire. Après le repas, le jeune chevalier dit au revoir à sa petite fille adoptive et retourna à la place centrale où tout le monde devait se retrouver à environ dix heures.

Il y retrouva tout ceux qui était présent hier pour le travail. «Alors, déclara Arthur, tous ceux qui ont travaillé dans la forêt hier, vous allez m’aider à construire une palissade autour de la ville, en commençant par la route principal, le lieu où on a le plus de risques de les voir arriver. Les femmes qui ont pêchés devront retirer les écailles des poissons et nous en tisser des armures ! C’est un travail long et difficile, je le sais, mais je ne vois pas meilleurs moyens de nous défendre… Au travail !»

Les hommes se ruèrent aussitôt sur les énormes troncs d’arbres coupés la veille et les traînèrent à quelques dizaines de mètres de l’entrée de la ville, comme leurs indiqua Arthur et taillèrent l’écorces extérieur de l’arbre, car c’est cette écorce qui prenait le plus facilement en feu. Ensuite, après avoir arraché toutes les branches, les travailleurs taillèrent l’un des bouts de l’arbre de sorte à en faire un bout pointu, pour empaler dessus un quelconque adversaire utilisant une échelle. Finalement, le long morceau de bois travaillé était dressé perpendiculairement au sol et fixé par les branches qui avaient renforcit en les collants ensemble avec la sève des arbres. Les piliers empêchant la grosse poutre d’une dizaine de mètres de haut étaient fixés avec la même sève qui agissait efficacement en tant que colle. Le tout prenait trente minutes par pilier.

Les femmes, elles, avaient un travail beaucoup longs et dur à faire que les hommes, bien que la force était de mise chez les hommes, les femmes devaient y mettre beaucoup de dextérité. Elles devaient tout d’abord retirer une à une les écailles du poisson pour ensuite les mettre dans un seau. Lorsqu’elles en avaient suffisamment, les femmes prenaient les écailles et avec une aiguille en fer et du fil de cocon d’Aracas, un fil très solide que même certaines lames avaient du mal à trancher, et relièrent une à une les écailles. Pour la création d’une armure, les jeunes femmes devaient y mettre environ trois heures de leur temps.

La fin de la journée arriva. Le côté sud de la palissade avait été monté, ce qui mit en confiance les braves hommes pour la journée de demain. Pour les armures, environ six cents armures sur trois mille nécessaires à protéger tout le monde en ville. Les mineurs, eux, étaient revenus de la mine avec des importantes quantités de fer et de pierres, ce qui se révèleraient très utiles…

Arthur retourna, fatigué d’avoir aidé les hommes à ériger la palissade, il se coucha très tôt après s’être assuré qu’Erika pourrait dormir à l’auberge et que Sarah s’était endormie. Il s’endormit juste après avoir eu une idée de génie, qu’il appliquerait dès demain…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeVen 29 Juin - 5:58

CHAPITRE 14 : Un nouveau départ

Arthur se réveilla très tôt le lendemain matin. Il se releva très doucement, pour ne pas réveiller sa jeune fille adoptive, puis quitta la maison.

La lune rayonnait encore dans le ciel, entourée par des dizaines d’étoiles. Le jeune chevalier avança sous la lueur argentée de l’astre de la nuit et se rendit jusqu’à l’auberge, se trouvant à quelques rues de distances de chez lui. Cette fameuse auberge, la seule de la petite ville, était plutôt modeste, une façade bleu, un panneau au-dessus disant : «Bienvenue aux lames croisées» (lames croisées étant le nom de l’échoppe). Seule une lampe illuminait le grand balcon de l’auberge qui servait pour diverses choses, dont le fameux repas à l’extérieur, y mettre une troupe de musiciens pour divertir les gens, etc.

Le jeune homme entra dans l’auberge. L’intérieur ressemblait fortement à l’extérieur. Plutôt modeste, les murs en bleus, le plancher brun, des tables disposées ça et là, donnant un style bien particulier. La salle, plongée dans le noir, mis à part une lanterne sur le comptoir à la droite de la salle. Un homme maigre, au crâne dégarni et moustachu, y comptait ses revenus de la journée. Arthur salua poliment, mais silencieusement, par respect pour les clients endormis, Horace, le barman. Arthur demanda à Horace le numéro de la chambre de Will.
Le gérant des Lames Croisées lui répondit le numéro 11. Arthur gravit les escaliers sans faire de bruit et cogna doucement à la porte correspondante. Au bout d’un moment, Will, l’air fatigué, ensommeillé, lui ouvrit. Il était vêtu de ses simples caleçons et s’en rendit compte bien vite car il rougit. Il allait refermer la porte pour se revêtir, mais son compagnon l’en empêcha. «Je dois te parler, ça ne sera pas long ! Fit Arthur.
-Puis-je au moins me rhabiller ? Demanda Will.
-Non, pas le temps ! L’interdit Arthur. Maintenant, écoute moi ! Je pars pour l’Orglark…
-Tu QUOI ? S’écria la Sentinelle Rouge.
-Moins fort, crétin ! L’appréhenda le jeune chevalier. Je pars pour l’Orglark, et je te demanderai de prendre en main les opérations pour moi !
-J… Tu crois que je peux le faire ? Demanda Will, perplexe.
-Mais oui, t’as qu’à faire comme moi en leur disant que tu suis mes ordres ! L’assura Arthur. Aussi, dit à Erika de prendre soin de Sarah pour moi.
-Pas de problème, accepta Will. Compte sur moi. Mais que vas-tu faire en Orglark ?
-Faire un peu d’espionnage, rien de plus ! Dit Arthur en partant rapidement.»

Arthur ressortit de l’auberge après avoir remercié Horace et se dirigea vers les écuries où il avait laissé son fidèle étalon qu’il visitait chaque jour. Il le sella, chargea les provisions qu’il lui restait, suffisamment pour un long voyage s’il ménageait. De plus, il y avait des petits villages pas loin, il pourrait s’y stocké en nourriture avant le grand voyage. Le jeune homme déroula sa carte et examina son plan. Selon le plan, il devrait se diriger vers le sud pendant une journée, puis obliger vers l’Ouest sur une longue distance, qui lui prendrait probablement une semaine à parcourir, si ce n’est pas plus. Sur le chemin, il y avait le petit village d'Astoria, où le jeune homme pourrait y acheter les vivres dont il avait besoin. Son idée bien faite, Arthur se hissa sur son fidèle Speedster et le duo prit la route, contournant le début de palissade créée la journée d’avant. Confiant de réussir, il partit, serein, vers son destin.
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeDim 1 Juil - 2:43

CHAPITRE 15 : Le désastre d’Astoria

Arthur et Speedster mirent plein cap vers le sud dès leurs départs de Jakila. Ainsi, pendant toute la journée, les deux compagnons firent la route nécessaire, rafraîchit par la rosée d’abords, par le vent frais de la journée ensuite, pour atteindre la petite route de terre, suffisamment large pour laisser un chariot seulement passer. (La route principale en laisse passer trois) N’étant pas trop tard dans la journée, le soleil commençant à envoyer quelques légers rayons oranges, le jeune chevalier décida de continuer un peu sa route pour être sûr de prendre un maximum de terrain pour être parti le moins possible.

La route était un peu moins praticable que celle pour aller à Rasalia. Moins large, plus caillouteuse, il était souvent difficile de manœuvrer correctement. De plus, les herbes hautes que trop peu coupées et la densité plus accrue des arbres étaient une source inépuisable de problèmes, comme des feux de forêt, des embuscades de voleurs, etc. Mais pour un étalon de neuf ans, ayant de l’expérience autant sur les routes que dans les compétitions, comme Speedster, ce chemin n’était pas plus difficile qu’un autre.

Quelques heures après avoir emprunté le chemin qui partait vers l’Ouest, le jeune homme ordonna à sa monture d’arrêté, et celle-ci poussa un hennissement, qui semblait de soulagement. Après s’être éloigné de quelques dizaines de mètres, Arthur descendit de selle et mangea quelques provisions, des fruits séchés, notamment. Après s’être restauré, le jeune homme dessella son fidèle étalon et accrocha le tout sur une branche basse. Arthur s’enroula dans sa cape et s’endormit, bercé par le vent frais de la nuit et confortablement installé dans les herbes hautes.

Lorsque Arthur se réveilla le lendemain matin, le soleil ne s’était pas encore levé, mais la rosée qui commençait à se former au sol lui indiqua que l’astre allait apparaître dans le sol dans environ une trentaine de minutes. Donc, le chevalier remit son siège en cuir sur Speedster et remonta dessus, puis ils revinrent sur la route. Une fois ceci fait, le cavalier utilisa attendit de voir les lumières de l’aube pour se guider. Le soleil se leva au bout d’une vingtaine de minutes, un peu plus tôt que les prédictions d’Arthur, sur la droite. Donc, le cavalier et sa monture partirent sur la gauche, pour atteindre Astoria durant l’après-midi.

Pendant plusieurs heures, Arthur et Speedster foncèrent à vive allure vers Astoria et une vue effraya le jeune homme. De la fumée noire s’élevait dans le ciel ! Le chevalier demanda à son cheval un effort supplémentaire pour tenter de secourir d’éventuels gens là-bas.

Le carnage qu’Arthur vit en atteignant le village lui fit mal au cœur. La moitié des maisons disposées en forme de cercles étaient en feu, les gens couraient pour se sauver, certains se faisaient impitoyablement massacré à coups de lances, de haches et d’épées. Des cris de terreurs et de douleurs fusaient de partout. Même les enfants et les femmes étaient des cibles potentielles pour les Orcs et les Gobelins qui attaquaient le petit village d’Astoria. Le chevalier descendit de selle, dit à son étalon d’aller de cacher et fonça aider les pauvres gens sans défense, épée à la main.

Arthur poussa un cri de guerre pour attirer l’attention de ses ennemis. La tactique fonctionna, car la plupart abandonnèrent leurs victimes et s’en prirent à lui. L’un des Gobelins put lui porter un coup de son épée lorsque le chevalier fut au centre du village. Arthur le para habilement avec de terrasser son ennemi d’une entaille qui coupa la tête du petit être en deux. Le jeune homme attaqua ensuite un Orc, qui, malgré son énorme hache qui s’approchait de lui rapidement. L’orc bloqua, puis relança une attaque. Vaine tentative car l’attaque verticale fut tellement lente qu’Arthur n’eut qu’à faire deux pas de côtés et traverser le poitrail de son adversaire. Un second Orc vint remplacer son camarade et tenta d’embrocher le chevalier de sa lance. Dans sa rage qui lui donnait un surplus de force, Arthur fit un rapide pas de côté et empoigna la hampe de la lance. Il força un bon coup en direction de l’orc qui, de la position qu’il avait, reçu un coup dans l’estomac ce qui lui coupa le souffle. L’assaut fut tellement violent que le soldat Orc en échappa sa lance. Arthur profita de ce moment précis pour pourfendre son pauvre ennemi dans la gorge, le tuant sur le coup. Le jeune chevalier entendit un bruit de pas se rapprochant derrière lui. Il ramena son épée vers l’arrière avec une telle rapidité que son adversaire, un troisième Orc, reçu la lame dans les jambes qu’il perdit en poussant un hurlement de douleur. C’est alors qu’Arthur eut une étrange surprise… Une jeune femme, vêtue telle une chevalière, armée comme tel, fonça dans la mêlée l’aidé !

Équipée d’une armure de cuir teintée en écarlate, d’une épée runique rouge (comme celle d’Arthur) de longues bottes en bronze, lui arrivant à la mi-cuisse, le reste couvert par une jupe en maille lui arrivant aux genoux. Elle avait de longs cheveux bruns, semi bouclés. Sa tête était coiffée d’une tiare argentée avec un rubis incrusté au centre. Elle avait une allure athlétique. Cette jeune femme devait s’entraîner très régulièrement pour garder une telle forme !

Médusé de voir une guerrière se pointer et tuer un Gobelin d’une facilité déconcertante, du genre à la Arthur Cole, le chevalier ne vit pas l’Orc approcher derrière lui. Il s’en rendit compte lorsque la créature hurla de douleur, après avoir reçu une flèche dans la nuque. Arthur leva les yeux et vit un archer qui s’était posté sur une maison qui n’était pas encore en feu.

L’archer ressemblait fortement à la jeune femme. Des cheveux bruns, coupés courts, il avait une armure de cuir teinté en vert et des jambières de mailles couvrant ses jambes. Il avait dans les mains un arc long, et ses flèches avaient une pointe jaune. Arthur comprit que l’archer utilisait des flèches runiques, ce qui le surpris.

Arthur reprit ses esprits et se remit à combattre ses adversaires. Il frappa un Gobelin avec une vitesse vertigineuse et lui trancha un bras, celui qui tenait la dague. La créature hurla de douleur avant de se faire trancher la tête par le chevalier. Le jeune homme évita d’un mouvement rapide en se penchant un coup de bouclier qui allait lui être porté puis frappa d’un solide coup de coude dans le poitrail de l’Orc qui l’attaquait. Un craquement sinistre se fit entendre. Arthur venait de lui briser le sternum et le monstre s’écroula sur le sol, la cage thoracique désassemblée de l’intérieur. Puis, une flèche siffla à ses oreilles. Et une autre. Deux gobelins étaient munis d’arc ! Mais ne purent s’en servir plus longtemps. L’un deux reçu une flèche dorée dans l’œil, le tuant sur le coup. L’autre fut perforé par l’épée de la jeune femme qui l’attaqua de dos.

C’est alors que les choses s’envenimèrent. Une silhouette gigantesque, faisant cinq mètres cinquante de haut, la peau verdâtre couverte de poils noirs clairsemés, apparut dans le décor en défonçant une maison de sa gigantesque masse d’arme. Le monstre hurlait de contentement devant cet acte et il montra ses belles dents jaunes tachés de brun. Bien qu’effrayé en voyant l’Ogre arrivé dans la mêlée, Arthur fonça dessus sans hésiter. Il évita un coup de masse envoya à la vertical en sautant sur le côté et en se relevant d’une roulade. Le jeune homme continua sa route et arriva près du géant. Arthur frappa l’énorme monstre violemment dans la jambe, entaillant profondément la bête dans le genou gauche. La créature rugit de douleur et se vengea en donnant un coup de son long pied à Arthur. Le jeune homme fit un vol plané de deux mètres et tomba lourdement sur le sol. Il se releva et évita de justesse en se penchant un coup de masse envoyé au niveau de sa tête à l’horizontal. Arthur profita que l’Ogre était emporté dans son élan pour lui passer entre les jambes tout en lui assénant un coup d’épée à l’endroit le plus sensible de l’anatomie de tout homme qui se respecte. La créature hurla de douleur et essaya de saisir de sa main libre son petit opposant en faisant passer sa main entre ses jambes. Le chevalier profita de la stupidité du monstre pour lui grimper rapidement sur la main, puis lui sauter sur le dos et en y restant fixé en fichant son épée dans le dos. L’Ogre essaya de se débarrasser d’Arthur en faisant des mouvements brusques, en essayant de l’empoigner, mais son petit opposant tenait bon. Au moment ou la grosse créature s’y attendit le moins, Arthur se retira et retomba au sol, laissant couler le sang noir de son adversaire. Ensuite, bien placé pour ça, il s’attaqua de deux coups rapides au mollet gauche du grand monstre, puis coupa le tendon de la cheville de la même jambe. L’Ogre tomba à genoux et Arthur l’escalada sur le bras, croyant avoir gagné. Mais il se trompait. Le monstre l’empoigna de sa grosse main velue et se mit à l’écraser avec force. Malgré sa souffrance et la pression qu’exerçait le monstre, le chevalier resta calme, d’un effort surhumain dégagea le bras tenant l’épée et poignarda le membre le retenant avec sa lame. Hurlant de douleur, le monstre lança aussi loin qu’il le put son adversaire et Arthur finit sa course dix mètres plus loin après avoir percuté une maison. Secoué, le jeune homme se releva malgré tout rapidement et vit la grosse créature s’approcher, avec beaucoup de difficultés, vers lui. Arthur regarda autour de lui à la recherche de quelque chose d’utile. Il repéra une lance et la prit. Le chevalier hurla à la jeune femme, en espérant que l’énorme créature de ne comprenait pas son dialecte et que la femme comprenne : «FAITES DIVERSION QUELQUES INSTANTS !» La femme lui répondit d’un signe de tête et approcha la bête de dos et lui entailla son mollet encore intact jusque là. Le monstre hurla de douleur et se retourna. Arthur profita de ce moment pour lancer la lance de toutes ses forces. La créature se retourna, plus préoccupé par Arthur, qui l’avait blessé gravement, en poussant un cri de rage. Grave erreur, il reçu la lance dans la gorge et celle-ci ressortit de l’autre côté. L’Ogre s’écroula lourdement sur le sol, provoquant un petit tremblement. Les autres monstres, effrayé de voir l’Ogre vaincu, se sauvèrent, quoique certains fussent tués par l’archer qui utilisa ses flèches restantes pour en abattre. Lorsque toute menace fut écartée, Arthur se dirigea vers la jeune femme et l’archer vint les rejoindre.

«Merci mille fois de nous avoir aidé à défendre Astoria ! Remercia la ravissante jeune femme.
-Oui, merci ! Renchérit l’archer.
-Le plaisir est pour moi, répondit le chevalier.
-Nous n’avons malheureusement pas les moyens de vous récompenser… À part ceci ! Dit la jeune femme en tendant une bourse.
-J… Je ne peux accepter un tel cadeau… Refusa Arthur.
-Acceptez, c’est la moindre des choses ! Continua la guerrière.
-Je ne peux accepter ! Refusa de nouveau le jeune homme.
-Un chevalier ne peut refuser une faveur, fit la femme, un petit sourire aux lèvres. Alors rendez moi une faveur et tenez cette bourse pour moi, elle commence à être lourde !
-Je… D’accord, si vous insistez ! Accepta Arthur en raflant la bourse d’un geste rageur et en transvidant le contenue de la bourse à la sienne.
-Alors… Où vous dirigiez vous donc ? Demanda l’archer.
-J’allais en Orglark ! Admit le chevalier.
-En Orglark ? Pour y faire quel genre de chose ? Demanda la dame.
-Je n’ai pas vraiment le temps de vous expliquer ! Coupa Arthur. Mais j’ai deux faveurs à vous demander. Premièrement, quels sont vos noms ? Deuxièmement, pourriez-vous emmener les survivants à Jakila ?
-Je me nomme Selkie, et lui c’est mon frère, Astyan, répondit la guerrière. Nous emmènerons ravis les survivants là-bas ! Et votre nom ?
-Oh, j’en ai presque oublié les bonnes manières ! S’excusa le jeune homme. Mon nom est Arthur Cole, enchanté.
-Eh bien, Arthur, j’espère que nous nous reverrons bientôt à Jakila ! Bonne route ! Lui souhaita Selkie.
-Si vous voulez des provisions, fouillez dans les décombres et prenez ce qui vous semble utile ! Lui proposa Astyan.
-Merci beaucoup de votre aide ! Remercia le jeune homme.»

Astyan et Selkie rassemblèrent rapidement les cinquante à soixante survivants du village qui comptait avant le grand désastre plus de cinq cent âmes. Puis, ils partirent, à pied, sur la route les menant à la ville de Jakila. Arthur, lui, fouilla les débris et trouva les ruines du magasin. Par chance, la viande et les fruits n’avaient pas brûlés, et le chevalier pu se munir d’importantes quantités de provisions. Ceci fait, il essuya sa lame rouge de sang, puis remonta sur Speedster. Une fois ceci fait, il compta le cadeau que ses deux nouveaux amis lui avaient fait. Il décompta quarante trois pièces. Il ne lui en restait qu’au maximum une quinzaine, alors ce ‘petit cadeau’ était d’une rare générosité. Il se promit lors de son retour de leur faire un cadeau aussi.

Il éperonna Speedster et il repartit sur la route pour l’Orglark, convaincu de trouver les plans de guerre des Orcs et leurs motivations…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeMar 3 Juil - 14:16

CHAPITRE 16 : Les frontières de l’Orglark

Arthur et Speedster allèrent à tout allure jusqu’à la fin de la journée. Étrangement, les deux compagnons ne rencontrèrent pas les survivants de l’envahisseur. Le chevalier en déduit que les monstres du Peuple des Ténèbres s’étaient sauvés dans les bois. Cela l’inquiétait beaucoup de les savoir probablement près. C’est pour cela que le cavalier et la monture poursuivirent leur route pendant la nuit, se reposant de temps à autre une petite heure pour dormir et reprendre leurs forces. Ainsi, la route fut pénible, surtout avec la route mal entretenue et le pauvre Speedster, à la même heure le lendemain, commençait à éprouver des signes de fatigue. L’herbe qu’il mangeait lui redonnait des forces, certes, mais pas l’eau dont il avait besoin, et la rivière passait sur le côté est de Jakila. Donc, pour redonner un peu d’eau à son fidèle étalon, Arthur prit l’une de ses gourdes d’eau encore pleine et la vida avec soin dans la gueule de son compagnon.

Plus tard dans la journée, dans la soirée, plus précisément, le duo arriva à un croisement. L’une des routes partait vers le nord, l’une vers le sud et l’autre en direction de l’ouest. Le jeune homme regarda attentivement sa carte avec le peu de lumière que produisait la lune, cachée par les arbres touffus, tout en restant à l’affût et regardant de temps à autre l’herbe haute pour plus de sécurité. Selon son plan, la route qui s’orientait au nord lui permettait de rejoindre un village, Orania, au pied des montagnes et la distance à parcourir se faisait en cinq jours. Le sud se rattachait à une petite ville marchande uniquement du nom de Zéphyria. (Contrairement à Jakila qui vivait d’un peu de tout) et la route à faire était de deux ou trois jours, mais était pavé. De cette ville, on pouvait se rendre à Rasalia. L’ouest lui permettrait de rejoindre l’Orglark alors il continua dans cette direction.

Quelques heures plus tard, Arthur accorda un petit moment de répit à Speedster et lui en profita pour dormir un peu, lui n’ayant dormi que quelques heures en deux jours. Il ferma l’œil et dormit, avec en tête de ne pas dormir trop longtemps… Ce qui fut le cas, réveillé par un cauchemar atroce… Il avait rêvé que ses amis à Jakila, Erika et Will également, périssaient dans une attaque portée contre la petite ville. Ébranlé, le chevalier se releva, constatant qu’il avait dormi au maximum trois heures. Arthur prit le temps de se réveiller, but un peu d’eau, mangea une bouchée, pour laisser plus de repos à son étalon endormit. Tout ceci fait, le cavalier réveilla en douceur sa monture avant de remonter dessus pour reprendre la route.

Une dizaine d’heures plus tard, ne prenant que des pauses de dix minutes à chaque deux ou trois heures, la distance qui les séparait de l’Orglark diminuait. En effet, la présence de végétation s’atténuait, les herbes étaient de plus en plus desséché et bientôt l’endroit deviendrait un véritable enfer pour l’étalon. Arthur descendit de selle une fois la nuit arrivé, donna un peu d’eau à Speedster puis écrit un message, disant qu’il fallait lui renvoyer Speedster cinq jours après que celui-ci se soit rendu à destination. (Laissant donc huit à onze jours au chevalier) Le jeune homme prit ses affaires et les mit sur son dos, malgré le poids, il ne courba pas. Il accrocha la lettre sur la selle de son étalon et lui dit de faire marche arrière. La brave bête obéit et repartit dans le sens opposé, pouvant prendre un peu plus son temps qu’autrefois.

Une fois son fidèle compagnon partit, Arthur se mit en route, à pied, vers l’Orglark. Au bout de deux petites heures, guidé vers l’Ouest par le soleil couchant, remarquant les plaines qui fut quelques jours plus tôt herbeuses et semés d’arbres, devenir des morceaux de terres aucune végétation, le sol était trop sec et trop peu fertile pour y donner un espoir de vie végétale. Le climat aride de la région faisait légèrement pensé à un désert. Au bout de quelques heures de marche, Arthur arriva devant un petit campement ennemi qui se dressait sur sa route. Composé de quelques soldats à peine, il pourrait être contourné, pour éviter la panique et l’alerte chez l’ennemi. Donc le jeune homme quitta discrètement la route, marcha environ une vingtaine de minutes vers les plaines sèches avant de reprendre le chemin de l’Ouest pendant une heure ou deux, puis il reprit la route, ayant habilement et discrètement contourné les Orcs qui étaient trop négligents dans leur travail. Maintenant, il ne restait plus qu’à trouver un endroit ou des plans militaires pouvaient être conservés…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeJeu 5 Juil - 18:38

CHAPITRE 17 : Oglarak

Arthur, par pure précaution, décida de requitter la route à la recherche d’une éventuelle cité. En effet, il était probable que le jeune chevalier rencontre une patrouille Orc, car la sécurité à l’intérieur de l’Orglark était beaucoup plus intense qu’en Anduil. Pendant deux jours, le jeune homme erra, en direction du Sud-Ouest, à la recherche d’une ville.

Même sous un soleil de plomb, dans un territoire ou les plantes étaient rares, mis à part quelques Rakhos, espèce de cactus mesurant trois mètres de haut, très épineux, ne se trouvant que très rarement en dehors du territoire Orc. Sur la route, Arthur ne trouva ni étendue d’eau, ni même rivière ou ruisseau. Cependant, les rochers et cailloux étaient très fréquents, presque autant que les arbres de l’Anduil.

Arthur trouva une ville, assez grande, tard le soir et une pancarte indiquait «Oglarak». Le chevalier en déduisit qu’il s’agissait du nom de la ville. Une ville emmuraillé d’une pierre rouge. La ville, d’après les observations du jeune homme, comportait cinq entrée et sortie, toutes surveillées par deux gardes, solidement équipés d’armure en fer, d’un heaume avec une visière pouvant être rabattu, des jambières également en fer et pour compléter, des bottes de cuir lourds. Tout en noir. Armés en plus d’une lance et d’une épée, l’attaque n’était pas la solution pour accéder à la ville. Le jeune homme se questionna sur la façon de comment entrer. Puis une idée lui vint. Arthur fonça discrètement derrière un gros rocher près d’une des entrées, puis fit du bruit intentionnellement. Il sifflota un air connu à Jakila, et son plan fonctionna. L’un des gardes Orc laissa son poste et se dirigea vers le rocher. Lorsqu’il arriva à destination, le jeune homme l’assomma avec un autre rocher, plus petit. Le jeune chevalier le déshabilla rapidement et en fit de même pour lui. Arthur rangea ses choses dans son sac à dos, puis revêtit l’armure et le heaume, dont il abaissa la visière, de l’Orc avant de le pourfendre. Une fois tout cela fait, il retourna, avec le sac sur le dos, voir l’autre garde. Selon les lectures qu’Arthur avait fait sur l’Orglark, les Orcs parlaient le dialecte humain, mais plus primitivement. Donc le jeune homme fut ravis de constater que les livres disaient vrais lorsque l’Orc lui demanda, de sa voix grave : «Quoi avoir prit à toi si long ? Quoi être ce sac ?
-Moi avoir trouvé sac là-bas ! Fit Arthur en pointant le rocher.
-Ah ? Fit bêtement l’Orc. Quoi y avoir dans sac ?
-Vêtements bizarres et nourriture, affirma le chevalier.
-Toi pouvoir garder sac, Garash Gork, dit le soldat Orc.»

Le jeune homme en conclut donc que son nouveau nom serait Garash Gork. Bêtement, il demanda son adresse à l’autre. Celui-ci lui répondit, d’un ton moqueur, qu’il résidait à l’auberge, lui qui n’avait pas encore de maisons dans le secteur. Arthur remercia l’Orc, et de nouveau, demanda stupidement le nom de l’Orc. Il répondit qu’il se nommait Grash Gno Gark, ou plus communément appelé le Scissor, par ses talents à l’épée. Le chevalier remercia Grash pour tous les renseignements et pénétra dans la ville.

La ville était fort peu accueillante. Les maisons, en forme de carré, sans façade particulièrement belles ou originales, étaient soient brunes, soit rouges comme la muraille. Les passants Orcs, à la surprise du jeune homme, étaient tous armés. Tous vêtu de vêtements de cuirs renforcés, comme de véritables soldats. Et étrangement, tous habillés de couleurs foncées, comme le noir. Le jeune homme remarqua rapidement l’auberge, qui portait un écriteau écrit : «L’auberge de l’humain égorgé». Pas très rassuré, Arthur y entra le plus naturellement que possible. L’endroit était plus coloré que l’extérieur de la ville, mais n’était pas l’endroit préféré du chevalier. Le plancher rouge, les murs bruns, quelques chandelles pour éclairer le tout. Les tables faites également de pierre, étaient faites de marbre, ce qui donnait un semblant de classe à l’endroit. Un escalier se trouvait au fond de la salle pour accéder aux chambres. Quelques clients étaient attablés et buvaient comme ils le pouvaient. Arthur s’assit au comptoir et demanda le numéro de sa chambre.
«Ton nom ? Demanda le gros barman.
-Garash Gork ! Fit Arthur.
-Toi avoir chambre neuf, répondit le gros Orc en tendant une clé à Arthur qu’il rafla.»

Le chevalier monta ensuite les escaliers rapidement et trouva sa chambre. Il la déverrouilla et entra à l’intérieur. Faiblement meublé, il n’y avait qu’une commode pour ranger ses choses, une bassine comme toilette et un lit en granit couvert d’une couverture, semble t’il, en laine quelconque. Aucune fenêtre pour regarder à l’extérieur.

Arthur verrouilla derrière lui la porte et déballa ses affaires rapidement, les mit dans la commode et réfléchit à un plan. Si le soldat qu’il avait tué avait été transféré ici, c’est qu’une armée devait se mobiliser… Donc des plans de guerres devraient être accessible ! Il attendit donc quelques heures, le temps que les passants et les clients aient regagnés leurs chambres respectives, puis le jeune homme descendit discrètement, en armure noire, les escaliers et sortit de l’auberge. Il remarqua tout de suite que les rues étaient plus accueillantes sans les nombreux Orcs armées qui s’y trouvaient. Le chevalier tenta de trouver un hôtel de ville ou quelque chose de ce genre et au bout de cinq minutes, il trouva, en déambulant dans les rues, un bâtiment d’allure importante. Gardé par deux gardes, le bâtiment d’un rouge écarlate arborant des drapeaux de tête de morts indiquait très vraisemblablement l’importance des lieux. Arthur y alla donc et dit qu’il était Garash Gork. Les soldats firent un signe de tête et le laissèrent passer et le jeune homme pourrait commencer sa fouille minutieuse de l’édifice pour découvrir ce que se tramait.
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeJeu 5 Juil - 18:39

CHAPITRE 18 : Le document

Arthur remarqua dès son entrée les couleurs étranges, du moins, par rapport à la ville, des lieux. Le hall dans lequel il se trouvait était d’une couleur orangée, sauf le plancher qui était, encore et toujours, brun et rouge, carrelé d’une façon ordonné. Un tapis bleu traversait l’endroit illuminé par des lustres et des bougies éparpillés un peu partout. Un comptoir, d’information, sûrement, se trouvait à la droite de la porte qui permettait d’aller plus en profondeur de la pièce. Quelques tables et chaises en marbres étaient installées pour discuter, mais aucune n’était occupée.

Le chevalier avança jusqu’au comptoir et demanda à la femme Orc, vêtu comme le reste des passants, qui s’y trouvait le chemin pour trouver les plans de guerres. Surprise par la requête d’Arthur, elle répondit malgré tout à la question en lui indiquant sur un plan détaillé du bâtiment le chemin à prendre. Le jeune homme la remercia et prit les directions qu’il avait reçues. Il passa par la porte qu’il avait remarqué près du centre d’informations, avança dans le long couloir gris faiblement éclairé par quelques chandelles et tourna une fois à gauche, lors du premier croisement qu’il rencontra, après une quinzaine de mètres. Diverses portes se présentaient sur la route, mais Arthur n’avait pas le temps de toutes les ouvrir. Il devait rapidement retrouvé les informations dont il avait besoin pour aider son peuple. Il retourna à droite encore dix mètres plus loin, puis encore à droite, quelques mètres seulement après, avant d’arriver à la porte convoitée. Elle était malheureusement verrouillée. Le chevalier regarda autour de lui. Personne en vue. Il brisa discrètement la poignée avec son épée et entra.

C’était une salle pleine d’étagères, remplies à craquées de livres et parchemins. Sur la table centrale se trouvait des documents, des cartes. Mais l’un deux attira son attention. Il était frappé à l’effigie de la Main Sanglante. Curieux, il se saisit du document et il y lit :

Cher compatriotes

Comme vous avez pu le constater, les humains nous ont attaqués après que nous eûmes été repoussés. Bien que nous les ayons vaincus, ils nous ont prouvés leur barbarisme légendaire en contre-attaquant. Le grand prêtre lui-même nous avait mit en garde. Son message, celui qu’il nous avait transmit directement par le dieu de la guerre Orakshall, était clair. Les humains préparaient une guerre contre vous et contre nous aussi, la Main Sanglante et pour nous en sortir nous devions frapper en premier. Le réel problème aujourd’hui est de s’occuper de l’élite du Roi Finraël II, de le renverser et de prendre le pouvoir. Il ne mérite pas son trône, il n’est qu’un lâche, comme son père. Lorsque ceci sera fait, le reste de la race humaine sera facilement exterminée. Je compte sur vous pour rassembler une armée suffisamment importante numériquement pour nous emparer de Rasalia. Lorsqu’elle sera rassemblée, attaquez la cité. Nous conquérrons ensuite par l’intérieur, en passant par les égouts.

Kirur, chef de la Main Sanglante.

Ainsi, les doutes d’Arthur étaient confirmés, comme ceux de ses compagnons. La Main Sanglante avait l’intention de se servir des Orcs pour conquérir Rasalia et devenir les maîtres suprêmes. Mais un personnage tracassait plus que les autres dans la lettre. Qui est ce grand prêtre ? Il devait avoir des informations bien utiles…
«Qui avoir brisé porte ? Hurla une voix.»

Le chevalier reconnut la voix. Grash venait vers lui ! Il remit le document sur la table et se dirigea vers l’Orc, comme si de rien n’était. «Pourquoi toi avoir venu ici ! Demanda l’Orc.
-Moi vouloir relire document… Admit Arthur.
-Toi jamais avoir lu document ! Ragea Grash.»

Soudain, le visage stupéfait de l’Orc se changea en un visage plein de colère, de rage. Arthur réalisa que l’Orc venait de comprendre la supercherie. Ce doute intérieur fut confirmé lorsque le soldat dit le Scissor dégaina son épée. Le combat serait inévitable…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeLun 9 Juil - 6:09

CHAPITRE 19 : Le Scissor, un Orc hors du commun

Grash et Arthur se regardèrent droit dans les yeux. Les yeux gris de l’Orc exprimaient la haine et son visage, plutôt beau pour un Orc, se déforma en un rictus de mépris.
«Si toi pas être ami… TOI DEVOIR MOURIR !» Hurla Grash, qui réalisait la mort de son compagnon.

Et le grand soldat fonça vers Arthur à une vitesse effroyable malgré son énorme armure. Grash tenta de frapper Arthur avec une entaille que le jeune homme esquiva, malgré le poids de sa propre armure, d’un bond en arrière. Il lança une attaque rapide au niveau de la poitrine que Grash bloqua rapidement avant d’essayer d’abattre son épée sur la tête d’Arthur. Le chevalier bloqua et dût faire un effort surhumain pour repousser la lame qui avait été bloqué à quelques centimètres seulement de son front. Lorsqu’il eût déstabilisé Le Scissor, le jeune homme tenta une attaque en entaille au niveau de l’abdomen. Mais intelligent et bon stratège, Grash se laissa tomber et esquiva la lame. Il se releva d’une roulade arrière, et Arthur comprit que le fer de ce genre d’armure était déformable, avec une bonne pression, au besoin. Une fois sur ses jambes, Le Scissor retourna à la charge de son adversaire. Un long enchaînement entre les deux opposants commença. Au bout d’une dizaine de tintements, le chevalier se dégagea d’une botte et Grash tomba à la renverse pour se relever rapidement. Puis, celui-ci fonça sur Arthur et lui donna un bon coup de tête dans le thorax, bossant l’armure à un tel point qu’il en était difficile de respirer. Pour se venger, le jeune homme empoigna par la fente des yeux le heaume du Scissor et de toutes ses forces, lui fit cogner sa tête contre la table. Le casque bossé et lui à demi assommé, il recula en titubant et se remit en position d’attaque.

Puis, Arthur lui dit : «Désolé pour ton ami, je sais comment tu te sens…
-Menteur ! Rugit Grash.
-J’ai perdu cinq de mes meilleurs amis lors de votre premier raid ! S’emporta le chevalier. Et tu crois que je n’ai pas ressentis la tristesse que tu ressens ?
-M… M… Menteur ! Continua l’Orc, hésitant.
-Je ne suis pas un menteur, affirma le jeune homme. Mais si j’ai un désir, c’est d’empêcher ce massacre de s’étendre sur la totalité de l’Orglark et de l’Anduil.
-P… Pourquoi toi sauver Orglark ? Demanda Grash en essuyant une larme à travers son heaume. Pourquoi tuer ami ?
-Je n’avais pas le choix pour entrer en ville… Avoua Arthur. Et pourquoi sauver ton pays ? Simple, je vois que certains d’entre vous ne sont pas aussi barbares que nos textes s’entêtent de nous le dire. Nous devons faire la lumière sur ça.
-Oui… Toi avoir raison… Comprit Grash. Moi vouloir t’aider. Toi pas être si méchant.
-D’accord, alors nous devons vite retourner à Jakila pour élaborer un plan d’urgence, proposa le chevalier.
-Oui, toi avoir raison, accepta l’Orc. Armée en train de mobiliser.»

Les deux nouveaux compagnons firent marche arrière et sortirent du bâtiment, sous les regards curieux de les voir sortir avec des combinaisons si abîmé. L’Orc conduisit l’humain dans un endroit qu’Arthur n’avait pas encore exploré, jusqu’à une sorte d’écurie, selon le type de bâtiment. Un petit bloc rouge, avec une ouverture en guise de porte, de la paille qui débordait un peu à l’extérieur. Lorsque le chevalier et le soldat entrèrent, Arthur eut la plus grosse surprise de sa vie. Les montures, dans l’écurie, étaient plutôt étranges…

Un monstre, ressemblant fortement à un crocodile bipède, munis de trois grosses cornes sur le sommet de sa tête. Les écailles rouges et brunes de la bestiole fournissaient un excellent camouflage à cette créature des plus étranges. Les trois yeux rouges et globuleux de chacun des cinq monstres présents dévisagèrent l’humain lors de son entrée.

«Hum… Grash ? Demanda Arthur.
-Oui ? Fit l’Orc, tout ouïe.
-Peux-tu me dire ce que sont ces… montures ? Hésita le chevalier.
-Ça être Crodak, enseigna Le Scissor. Eux être très endurants dans le désert.
-Parfait ! S’exclama le jeune homme, quoique peu rassuré. Allons-y !
-Avant partir, toi dire nom à moi ! Exigea Grash.
-Oh, où sont donc passées mes manières ? S’excusa Arthur. Mon nom est Arthur Cole.
-Arthur, allons-y !» Fit l’Orc en montant sur le dos d’un des trois monstres à trois yeux.

Bien que peu encouragé d’utiliser ce type de monture, Arthur se hissa sur le dos d’une des créatures et les deux quittèrent l’écurie. Le chevalier demanda à Grash s’il pouvait récupérer ses affaires à l’auberge. L’Orc accepta et le duo s’arrêta devant l’endroit. Le jeune homme descendit mit pied à terre et entra dans la petite échoppe, monta au premier étage et ouvrit la porte de sa chambre. Arthur vérifia dans l’armoire si tout s’y trouvait et ce fut le cas. Le chevalier redescendit donc quatre à quatre l’escalier et retourna à l’extérieur, prêt à partir. Le duo, en selle sur les Crodak, quitta la ville en direction de l’Anduil. Arthur avait une idée derrière la tête…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeLun 9 Juil - 6:38

CHAPITRE 20 : La route vers Jakila

La route qui avait prit à Arthur plus de deux jours ne prit que quelques heures avec les Crodaks. Puissantes, les créatures pouvaient aller à des vitesses dépassant de beaucoup la vitesse d’un cheval. Le jeune homme fut ravi de pouvoir retrouver les paysages verts et les arbres feuillus de sa contrée. De plus, il put enseigner à son compagnon Orc quelles étaient les plantes que le duo rencontrait, Grash qui n’avait jamais vraiment lu de livre à ce sujet, ou même quitter son pays. Il écoutait avec attention et retenait très rapidement le nom des arbres et des types d’herbages.

Une fois en dehors de l’Orglark, en évitant bien sûr le camp qui servait de douanes, les deux compagnons profitèrent du reste de la nuit pour dormir. Se couchant dans les herbes hautes et confortables, Grash s’endormit très rapidement. Avant de faire de même, Arthur se débarrassa de son armure Orc et remit son ancien équipement, plus léger et souple. Il se coucha ensuite, pour dormir et récupérer un peu de l’énergie que son combat avec Grash lui avait coûtée.

Quelques heures plus tard, le soleil se dressa à l’horizon, réveillant doucement l’Orc et l’Humain. Affamé, Arthur proposa à Grash de manger quelques provisions avec lui. Le Scissor accepta l’offre et mangea à sa faim, l’équivalent de deux repas normaux, du moins, pour un homme tel qu’Arthur. Le chevalier lui mangea également beaucoup, lui qui n’avait pas mangé depuis un bon deux jours. Une fois repus, les deux compagnons remontèrent sur les Crodaks et repartirent vers Jakila.

Tôt en soirée, Arthur se rendit compte qu’il arrivait en compagnie de l’Orc à Astoria. «Ces créatures sont vraiment très rapides… Pensa Arthur.»

L’Orc fut atterré de voir les dégâts qu’avait subi le petit village. Il se retourna vers Arthur, et à la grande surprise du chevalier, l’Orc versa une larme.
«Oui, Grash… C’est ton peuple qui est responsable de ce massacre… Admit Arthur.
-Pourquoi violence être importante ? Demanda Grash.
-Elle n’est pas importante… Expliqua Arthur. C’est dans l’instinct de toute espèce de vouloir dominer les autres, j’en ai bien peur. Mais pour régler ceci, nul besoin de tuer l’un des deux peuples. J’ai mon idée.
-Quoi être l’idée ? Questionna Grash.
-Tout a commencé par la Main Sanglante et tout finira par la Main Sanglante, fit Arthur. Ce Grand Prêtre doit probablement venir de là et est sûrement la cause du conflit.
-Oui… Toi avoir raison ! Admit le Scissor. Nous devoir arrêter Grand Prêtre.»

Confiant, de cette idée, le duo se remit en route, pour finalement s’arrêter de nouveau un peu plus tard pour passer une nouvelle nuit rapide. Il était impératif de prendre un peu de repos malgré l’urgence. De plus, la rapidité des Crodaks compensaient bien le repos prit. Le lendemain matin, réveiller par les lueurs de l’astre du jour, Arthur et Grash se remirent en route, pour enfin retrouver une route praticable, celle qui menait à Jakila, vers la fin de l’après-midi. Les deux compagnons prirent direction du nord, confiant d’arriver à la petite cité tard la nuit, certes, mais arriver bientôt.

Pendant ce temps, à Rasalia, rien n’allait plus. Les attaques de la Main Sanglante étaient plus violentes, plus fréquentes et les attaquants plus nombreux, alors que l’armée de Sentinelles Rouges s’amenuisait et s’affaiblissait peu à peu. Les gens quittaient la ville pour se diriger autre part, en attendant de voir les attaques cesser.

Finraël II était seul dans la salle du trône, faiblement éclairé au clair de la lune. Sa femme se reposait dans la suite royale. Le pauvre Souverain désespérait. Il ne savait que faire pour empêcher les bandits de s’emparer de tout. C’est perdu dans ses pensées qu’il vit apparaître dans l’embrasure de la porte de la majestueuse salle le cadavre de ses deux meilleurs soldats Impériaux dans un vol plané. Puis, une silhouette, de deux mètres de haut, accompagnée par deux Orcs et deux voleurs. Il déclara de sa voix grave, mais familière : «Roi Finraël II, je suis le Grand Prêtre de l’Orglark et chef de la Main Sanglante. Je suis venu ici aujourd’hui pour réclamer le trône qui me revient de droit en gage de butin de victoire.
-J… Jamais ! Hurla Finraël II.
-Alors, défend le !» Ricana le Grand Prêtre en tirant une immense épée blanche de son fourreau.

Le Souverain fonça vers le chef des voleurs, cimeterre brandit. Le Grand Prêtre serra le poing tenant le pommeau de l’épée et celle-ci devint lumineuse. Il fit un large geste d’entaille et une vague blanche percuta le demi elfe, le tuant presque sur le coup. La dernière chose qu’il vit fut le visage de son meurtrier, avant de mourir en soufflant : «Pourquoi m’avoir fait ça ?»
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeMer 11 Juil - 6:09

CHAPITRE 21 : Le retour à Jakila

La lune était apparut depuis plusieurs heures dans un ciel maintenant noir lorsque Arthur et Grash arrivèrent à dos de Crodaks à Jakila. La ville était maintenant entourée d’une véritable palissade de bois tout autour de la ville. Une fosse à l’extérieur de la ville était en train d’être creusée, probablement pour faire des tranchés. Idée ingénieuse de Will, très probablement. Deux gardes vêtus d’armures d’écailles et armés d’épées, tenant une torche dans chaque main, accueillirent avec méfiance le duo. Même si l’Orc était présent, dès que les gardiens de la ville reconnurent Arthur, leur attitude devint plus joyeuse, accueillante. L’un deux se jeta, malgré la Crodak dans les bras du jeune homme et Arthur reconnut Erika, qui retenait ses larmes. Après l’avoir réconforté et serré bien fort dans ses bras, il lui présenta Grash.
«Mais… C’est un… ORC ! S’exclama Erika.
-Un gentil Orc, rectifia Arthur.
-Moi Grash, fit Le Scissor en tendant le bras.
-Erika, se présenta l’adolescente en serrant la main de l’Orc.
-Dit moi, demanda le chevalier. Les travaux, ça avance ?
-Comme vous pouvez le constater, maître, répondit Erika, la palissade est dressée, les armes et armures sont toutes faites et nous sommes en train de faire des tranchés et des arcs avec le bois restant ainsi que des flèches.
-Excellent travail ! Fit le jeune homme. Peux-tu me conduire à Will ?
-Oui, suivez moi ! Dit Erika.»

L’écuyère conduisit le duo à l’auberge ou l’on logeait tous les aventuriers dont Jakila avait besoin et les réfugiés pour très peu. Arthur eût la surprise de retrouver Selkie et Astyan, attablé, sirotant une bière. Les deux personnages se levèrent en apercevant le jeune homme, mais dégainèrent leurs armes en voyant Grash.
«Qu’est-ce que cet Orc fait ici ? Demanda Selkie, méfiante.
-C’est un ami, ne vous en faites pas, expliqua Arthur.
-Et tu as avalé ça ? Ricana Astyan.
-Moi vouloir aider ! Tenta Grash.
-Sans aucune preuve contre lui, je ne prendrai pas le risque d’attaquer, affirma Selkie en rengainant son épée. Ou du moins, pas tout de suite.
-Mais… Commença Astyan.
-Pas de mais ! Coupa sèchement la chevalière. Arthur nous a déjà aidé auparavant et j’ai confiance en son jugement.
-Dit juste que t’es amoureuse… grogna à voix basse l’archer.
-Répète ça ? Défia Selkie.
-Arrêtez donc et amenez moi Will, je dois tous vous parler ! Intervint Arthur.»

Selkie, enragée, se porta volontaire pour décompresser et éviter de rester au risque de tuer son frère. Quelques instants après qu’elle eût monté les escaliers, elle revint avec Will, déjà tout équipé, comme s’il était réveillé depuis un bon moment.
«Tu dormais pas, toi ? Demanda Arthur.
-Avec ce tintamarre, essaie donc ! Ronchonna Will. Bon, de quoi voulais-tu me parler ? Et pourquoi lui il est là ? Rajouta t’il en pointant Grash.
-J’ai appris lors de mon voyage en Orglark que la Main Sanglante et les Orcs sont officiellement alliés, leur apprit Arthur. Et selon ce que j’ai lu, un Grand Prêtre et le chef de la guilde seraient les principaux personnages de toute la machination. Et ils prévoient renverser le Roi pour s’emparer du trône !
-Ils sont complètement tarés ! Ça ne marchera jamais ! Ricana Astyan.
-N’en soyez pas aussi sûr… Affirma Erika. Les canalisations des égouts de Rasalia sont assez vastes, beaucoup plus que la ville en elle-même. De plus, les murs sont en pierre facilement friable et creuser ne serait pas un problème.
-Donc, aller chercher des renforts directement en Orglark à notre insu… Comprit Selkie.
-Ça être exact ! Confirma Grash. Eux attaquer ville par en dessous !
-Il n’y a pas de temps à perdre ! Affirma l’archer. Nous devons aller à Rasalia pour contrecarrer le plan de la Main Sanglante.
-Seuls, si le plan est en exécution, nous ne réussirons pas… Contredit le jeune chevalier. Recruter quelques volontaires en ville ne serait pas de refus !
-Et si l’armée de Rasalia n’est pas complètement décimée, nous pourrons faire appel aux Sentinelles Rouges ! Rajouta Will.
-À la limite je trouve que ça va passer serré… Avoua la chevalière, la mine sombre.
-Moi être là ! Affirma Le Scissor. Moi aider, moi tuer Orcs et Humains pour empêcher guerre de tuer tout le monde !
-Et dans un temps pareil, il ne nous reste plus cinquante options… Renchérit Arthur. Will et Astyan, allez chercher des volontaires pour venir avec nous. Grash, prépare le voyage, C'est-à-dire vivres, montures et tout le nécessaire. Erika, tu as besoin de repos, alors va donc te reposer. Selkie restera ici avec moi et nous élaborerons une stratégie.»

Tous se mirent à leur tâche et bientôt il ne resta plus qu’Arthur et Selkie dans la salle principale de l’auberge. Prenant quelques feuilles de parchemins de la chambre de la Sentinelle Rouge et de l’encre sans oublier la plume, le chevalier se porta volontaire pour écrire. «Alors… Que faisons nous ? Demanda la chevalière.
-Hum… Tout est possible, répondit Arthur. Ils peuvent se douter d’une entrée par la porte principale et nous y embusquer, comme ils peuvent espérer nous voir passer par les égouts et nous y attendre…
-Si vous voulez mon avis, Arthur, ils vont probablement croire que nous serons discrets, alors l’entrée principale sera le mieux.
-Bien, je note. Accepta le jeune homme. Ensuite, où irons nous ? À la salle du trône ou dans le repaire de la Main Sanglante ?
-Encore une fois, je crois que le mieux serait de rester discret et d’aller défendre le Roi dans la salle du trône, continua la jeune femme.
-D’accord, je suis parfaitement d’accord, accepta Arthur.
-Hum… Arthur, puis-je vous poser une question ? Demanda Selkie.
-Oui, bien sûr ! Comme vous voulez ! Accepta le chevalier.
-Comment pouvez-vous être sûr que votre plan peut fonctionner ? C’est du suicide ! S’emporta la chevalière.
-Mon code de chevalier à moi m’oblige à le faire, répondit simplement Arthur.
-Quel est ce code ? Questionna la femme, curieuse.
-Celui de mon père… Il est mort en héros et est un modèle pour tous… Lui apprit Arthur.
-Votre père… est… Lucius Cole ? S’exclama Selkie, surprise.
-Le seul et l’unique ! Dit fièrement Arthur.
-Celui qui a vaincu l’armée de Troll des montagnes du Nord à lui seul ? Continua la chevalière.
-Oui, il a fait cet exploit il y a une quinzaine d’année de ça… Confirma le chevalier. Il est mort la veille de mes neuf ans.
-J… Je suis désolé, j’aurais pas dû vous le demander, s’excusa Selkie.
-Non, il ne faut pas… Pardonna Arthur. La curiosité fait partie de tous. Et cela peut être une très belle qualité si bien utilisée. Et puis me rappeler mon père me rappelle pourquoi j’ai décidé de devenir chevalier aujourd’hui…
-Je vois… Mais quand même… Comment un seul homme peut vaincre à lui seul près d’une centaine de Trolls ? Se Demanda la jeune femme.
-Seul lui le saura… Dit Arthur, énigmatique. Bon, continuons à planifier notre idée.»

Ainsi, quelques heures plus tard, le plan était préparé, Will et Astyan rassemblés plus de cent volontaires et Grash avait des vivres pour tout le monde et avait sellé autant de chevaux que possible. Erika, elle, avait bien récupéré et était prête à partir. Mais avant, Arthur se devait de faire quelque chose.

Il retourna chez lui et ouvrit la porte. La jeune Sarah attendait Arthur de pied ferme.
«Bonjour Sarah, fit Arthur en entrant.
-Salut Arthur, répondit la jeune fille.
-Je suis juste venu te dire que je vais repartir, je voulais prendre de tes nouvelles… Dit le chevalier.
-Tu repars ? Demanda Sarah, les larmes aux yeux.
-Oui, mais je vais revenir, je te le promet… Promis le jeune homme. Je sais ce que ça fait de perdre son père à l’âge de neuf ans et je vais tout faire pour que cela ne se reproduise pas deux fois.
-Je t’aime papa… Sanglota la jeune fille en enserrant le chevalier.
-Moi aussi je t’aime, dit Arthur en serrant la fillette dans ses bras. Bon, j’y vais.
-Bon voyage… Souhaita Sarah.»

Et Arthur partit vers le centre de la ville ou il avait rendez-vous avec ses alliés pour affronter son destin…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeJeu 12 Juil - 5:55

CHAPITRE 22 : L’infiltration à Rasalia

Le chevalier fut heureux de voir qu’il aurait un bon coup de main des habitants de Jakila. Une centaine de personnes, dont ses amis, étaient prêts à se battre pour protéger Rasalia. Mais, malheureusement, il n’y avait qu’une vingtaine de chevaux disponibles… Arthur dût faire un choix parmi les habitants et prit les plus robustes. Grash distribua la nourriture, les épées et les boucliers entre les miliciens qui firent connaissance avec l’Orc. Celui-ci était bien content et s’entendait bien avec les humains, surtout Will. À peine quelques heures écoulés et ils semblaient bons amis.

Une fois les préparatifs finis, les combattants montèrent en selle et Arthur grimpa sur Speedster, prêt à suivre sa destinée. Et la troupe, composée de Arthur, Erika, Selkie, Astyan, Will, Grash et dix huit autres miliciens se mit en route vers la capitale.

Pendant ce temps, le Grand Prêtre était assit sur son trône et l’un des membres de la Main Sanglante vint jusqu’à lui. «Oh Grand Prêtre Kirur, fit-il. Nous avons eu confirmation de notre espion que le plan que vous aviez imaginé va fonctionner. Nous attendons vos ordres.
-Tuez les tous, sauf les véritables guerriers, répondit le grand personnage de sa voix grave. Je m’en chargerai moi-même.
-B… Bien sire ! Accepta le bandit avant de repartir.»

Étant donné la taille de la troupe, tout organisé les campements et les repas était long et le voyage jusqu’à Rasalia prit le double du temps habituel. Mais ce temps fut bénéfique pour le moral de la troupe. Se racontant blagues et anecdotes, les Jakiliens riaient aux éclats et s’amusaient comme des fous. Grash et Will, eux, firent un spectacle avec des épées en bois pour divertir les deux femmes et quelques curieux. Grash gagna à chaque soir, ce qui faisait rager la Sentinelle Rouge, mais la relation entre les deux amis ne faisaient que s’améliorer malgré tout. Arthur, lui, était plutôt discret, ajoutant un commentaire de temps à autre pour égayer la soirée.

Vint le jour où la grande cité était en vue. La fête n’était pas au rendez-vous. La mine basse, épées et boucliers prêts, les vingt-quatre hommes et femmes avancèrent vers la porte de la ville. Lorsque soudain, Arthur, en tête de file, s’arrêta. Il scruta les remparts de la cité arc-en-ciel et hurla avec force, réalisant ce qui se passait : «Protégez-vous !»

Une volée de flèche fut décochée du haut des murs de la grande ville. Touchant chevaux et hommes manquant de réflexe, une quinzaine de chevaux poussèrent des hennissements de douleurs. Quelques hommes, au nombre de quatre, furent terrassés par les flèches et trois autres blessés. La mort des montures et la panique des autres désarçonna la totalité des cavaliers et la plupart se brisèrent côtes, bras, jambes. Arthur réussit toutefois à tomber de façon à n’avoir rien de casser. Speedster s’écroula près de lui, mortellement blessé par deux flèches bien placées. Retenant un cri de rage, de tristesse et de haine pour les assassins, il bloqua une seconde volée de flèche qui acheva une bonne partie de la troupe.

Il se releva, toujours ébranlé par l’assaut surprise, et constata que tous était mort, sauf les réels combattants. Will, Grash, Astyan, Selkie, Erika et Arthur foncèrent vers les portes pour éviter de se refaire tirer dessus, mais étrangement, aucune autre flèche ne siffla. Ils entrèrent dans la cité, prêts au combat, mais aucun garde à l’horizon. Méfiants, les combattants entrèrent dans la ville qui ne se ressemblait plus.

Des cadavres jonchaient les rues, décomposés ou non. Une odeur pestilentielle régnait. Personne ne bougeait sur le premier niveau…

Bien que l’odeur soit accablante, les aventuriers avancèrent, prêts à une éventuelle embuscade, mais rien. Le groupe avança ainsi sans problème dans les divers niveaux sans rencontrer âme qui vive… Et se rendirent au palais du Roi sans effort.

Arthur entra le premier et fonça jusqu’à la salle du trône, suivit de ses cinq alliés. Une fois à l’intérieur, il vit une silhouette sur le trône, un grand homme encapuchonné ne laissant pas voir son visage. Il claqua des doigts et les portes de la majestueuse salle du trône se refermèrent. Des bandits sortirent de derrière les tableaux qui recélaient des cavités dans les murs, de derrière les gros meubles. Certains se laissaient tomber des draperies, et d’autres passèrent par les fenêtres pour encercler le groupe. Le nombre des opposants était incroyablement élevé. Le personnage assis sur le siège royale dit simplement : «Tuez les !»

Tous prêts au combat, ce fut Arthur qui agit le premier. Aussitôt l’ordre lancé, il fonça vers les bandits qui n’avaient pas encore réagit et en terrassa un en frappant dans la poitrine en s’écriant : «Pour Jakila !»

Dès lors la bataille éclata. Arthur bloqua un autre coup pour ensuite se dégager de son ennemi d’une botte avant de faire un coup vers l’arrière pour défoncer de sa lame le crâne d’un autre voleur. Le chevalier ramena son épée vers l’avant et brisa le crâne d’un autre membre de la Guilde avec son pommeau.

Selkie dès le début de la mêlée fonça vers un de ses adversaires et en assomma un d’un puissant coup de bouclier avant de l’achever en tranchant sa gorge. La jeune femme bloqua un adversaire qui venait sur sa droite d’un rapide coup de coude dans le ventre et s’en débarrassa en l’envoyant au loin d’un puissant uppercut de bouclier. La chevalière brisa ensuite le coup d’un autre malfrat en frappant d’une force phénoménale le visage de celui-ci.

Le bandit qui avait été projeté par Selkie fut achevé par Will, d’un coup de pied à la tempe, qui était bien décidé de montrer de quoi il était capable. De son bouclier il bloqua un coup qui lui était destiné et repoussa le voleur qui avait tenté de le frapper. La Sentinelle Rouge profita de la perte d’équilibre du bandit pour lui planter sa lame en plein cœur. Il poussa ensuite le cadavre du malfrat vers deux de ses comparses qui tombèrent à la renverse.

Qui furent tués par Erika qui, malgré sa faible constitution, attaquait les bandits de dos et tuaient ceux qui étaient hors de combat ou incapable de se défendre, car elle savait que Grash la protègerait. Implacable et invincible, il ne se gênait pas et tuait les humains comme s’il taillait l’herbe. Les cadavres faisaient de tels vols planés que certains repassaient par les fenêtres.

Astyan, lui, se tenait un peu en retrait et tirait des flèches aux bandits pour aider ses coéquipiers. Mais malheureusement, il fut poignardé dans le ventre par un bandit qui l’avait prit au dépourvu, sans flèche. Il s’effondra sur le sol, les mains crispées sur sa blessure, en poussant un gémissement de douleur.

La bataille continua un bon moment, puis lorsque le groupe put soufflé, Selkie remarqua son frère et accourut vers lui, les larmes aux yeux. Elle fit un examen rapide et remarqua, à son grand soulagement, qu’il était vivant, mais inconscient.
Le personnage encapuchonné se leva enfin. Il dévoila enfin son visage et Arthur eut le souffle coupé de voir qui était le Grand Prêtre.

C’était Rurik.
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeJeu 12 Juil - 6:32

CHAPITRE 23 : Révélations

«R… Rurik ? S’exclama Arthur, estomaqué.»
Le grand vétéran fit quelques pas en direction d’Arthur qui ne broncha pas. «Oui, c’est moi, Kirur, le Grand Prêtre et Rurik. J’avais le triple rôle… Admit le Garde Impérial.
-M… Mais pourquoi ? Demanda le chevalier, toujours sous le choc.
-Parce que je voulais le pouvoir ! Rugit Rurik. Je suis devenu le chef de la Main Sanglante et j’ai conclut un accord avec les Orcs en me servant de leur stupide religion et en les embobinant avec Finraël est un lâche !
-Pourquoi ? Demanda Grash, la mine basse.
-Car il n’y a pas meilleur forgeron que les Orcs ! Expliqua Rurik. De plus, j’avais besoin de beaucoup de soldats pour vaincre l’armée de Rasalia.
-Traître ! Hurla Selkie.
-Oui, c’est vrai ! Ricana le vétéran. J’ai fait exprès d’ordonner aux orcs d’attaquer ça et là pour vous distraire et vous faire croire une éventuelle invasion. Et avant que vous ne me le demandiez, j’avais un espion, d’où la raison de pourquoi je vous ai vu venir. N’est-ce pas, Will ?
-C… Comment as-tu osé, Will ? S’emporta Erika.
-I… Il menaçait de tuer Amanda si je ne lui obéissais pas… Avoua Will.
-Amanda la serveuse ? Fit le chevalier.»
La Sentinelle Rouge confirma d’un signe de tête.
«Ah, oui, pendant que j’y pense, comment va ma fille ? Demanda le Garde Impérial.
-Qui être fille ? Questionna Le Scissor.
-Erika, répondit Rurik.
-J… Je ne le crois pas ! Sanglota Erika.
-En tant que chef de la Main Sanglante, je voulais un héritier pour ce poste. Alors j’ai eu deux enfants. Zack, qui est malheureusement mort, et toi ! Fit simplement Rurik. Mais puisque tu ne veux pas mon poste… Peut-être que mon neveu Arthur en veut ?
-J… Je suis ton neveu ? Demanda Arthur, dépassé par les évènements.
-Oui, ton père est mon frère, admit le vétéran. Où plutôt, était… Avant que je ne le tue !
-Tu… mens, contesta le chevalier. Il est mort contre les Trolls.
-Plus ou moins vrai. Il était tellement affaibli après le combat qu’il n’a pas pu se défendre… Un peu comme ta mère, Erika.
-Salaud ! Ragea l’adolescente. Pourquoi faire ça ?
-Elle ne me servait plus à rien et son père se doutait de mes plans… Expliqua très simplement le Garde Impérial.
-Espèce de… Gronda Arthur.
-Oh, et Will, rajouta Rurik. Je suis désolé de te dire que je me suis… amusé, avec ta douce…
-Je… SALE LÂCHE ! Hurla Will» en fonçant sur le vétéran.

Ce fut une très mauvaise idée. Le grand soldat eut le temps de dégainer son épée et embrocha Will dans le thorax. «WILL ! NON ! Hurla Arthur.
-Pas Will… sanglota Grash.»

Et pour être plus cruel, le Garde Impérial tourna l’épée dans la blessure, ce qui fit cracher au pauvre homme du sang. Rurik retira la lame et Will s’effondra sur le sol. Grash, emporté dans son élan de colère, fit la même erreur que son ami. Mais le vétéran enserra le pommeau de son épée et la lame devint brillante. Il envoya une vague blanche qui percuta l’Orc et lui fit faire un vol plané de plusieurs mètres, le ramenant à la case départ, grièvement blessé.

Rurik recula derrière le trône, actionna un bouton derrière le siège et une porte s’ouvrit.
«Suis moi si tu veux en finir, Arthur. Comme j’ai fini ton père ! Ricana le vétéran.»

Arthur tomba à genou, conscient de l’erreur qu’il avait fait. Il avait envoyé ses amis à la mort inconsciemment. Les larmes aux yeux, il vit qu’au moins Grash était en vie. Le chevalier alla vers Will dont la vie tenait à un fil. «J… Je suis désolé… Arthur… S’excusa Will.
-Ne sois pas désolé, j’aurais peut-être fait la même chose… Admit le chevalier.
-Avant que je ne meurt, jure moi de prendre soin d’Amanda… De me venger… De stopper Rurik ! Dit Will en crachant un peu de sang.
-Je te le promet et le jure sur ma vie ! Promis Arthur.
-Si tu veux… battre Rurik, tu dois savoir… qu’il a un point faible, continua la pauvre Sentinelle Rouge. Je ne sais pas hélas lequel…
-D’accord, merci, mon ami… Remercia le jeune homme, versant une larme.
-Malgré tout… Tu me traites comme un ami… Dit Will, ému. Je peux ainsi donc quitter ce monde avec… une conscience… tranquille…»

Et il ferma les yeux pour ne plus jamais les rouvrir. Le chevalier ne put retenir plus longtemps ses larmes. Il pleura quelques instants, puis se releva, serrant son épée plus que jamais. Il fit quelques pas vers la porte ou Rurik avait disparu mais quelqu’un lui retint le bras. Il se retourna et vit Erika, les larmes aux yeux : «Je veux vous aider… Dit-elle.
-Non, c’est trop risqué… J’y vais seul l’interdis Arthur.
-Mais… Commença la jeune fille.
-Pas de mais ! Coupa sèchement Arthur. Toi et Selkie devez soigner nos amis…»

Il se retourna et fut stoppé à nouveau, par Selkie cette fois-ci. «Prenez soin de vous… Lui dit Selkie.
-Je ferai de mon mieux… Je vengerai tout le monde, j’en fais le serment, promis Arthur.
-Oui, mais ne mourrez pas… Vous manqueriez à trop de gens. Aux habitants de Jakila, à Erika et Sarah… Vous me manquerez… Avoua la jeune femme. Je… Je vous aime trop pour…
-Vous êtes amoureuse de moi ? Fit Arthur, rouge.
-Oui… Ces derniers jours m’ont montré tout vos bons côtés et à quel point vous êtes un homme remarquable et… Admit la femme.
-Si une si jolie jeune dame m’attend, alors je reviendrai, promis Arthur.»

Arthur embrassa tendrement et longuement Selkie avant de lui dire doucement au revoir et de monter les escaliers qui le mèneront face à un ennemi hors du commun…
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MessageSujet: Re: Les terres basses   Les terres basses Icon_minitimeDim 15 Juil - 18:49

CHAPITRE 24 : La grande bataille

Arthur gravit environ une centaine de marches avant d’arriver sur le sommet du palais Royal. Un autre escalier, menant à des plateformes quelconques, s’élevait. Le chevalier fit le chemin qu’il lui restait à faire et se retrouva au dernier plateau, le troisième, pour être exact. Là, lui tournant le dos, se trouvait son adversaire. «Je t’attendais, Arthur, fit Rurik en se retournant.
-Juste une question avant que je ne te tue ! Provoqua le jeune homme.
-Vas-y, je t’écoute, dit l’homme dans la mi-quarantaine.
-Si tu es mon oncle… Pourquoi n’ai-je jamais entendu parlé de toi ? Questionna Arthur.
-Parce que ton père avait honte d’avoir un frère tel que moi, admit le vétéran. Je doute que même ta mère eût une idée qu’il avait un frère plus jeune.
-Moi aussi j’aurais eu honte ! S’emporta le chevalier. Surtout aujourd’hui !
-Ne t’inquiète pas… Tu n’auras pas à avoir honte de moi très longtemps… CAR TU VAS MOURIR ! Rugit le Garde Impérial.»

Rurik enleva sa longue toge noir et sous cette longue robe, il portait une armure d’obsidienne complète, pierre représentant l’ombre. Son gros bouclier rond était en Topaze sertie d’un rubis au centre, représentant la foudre et le feu et son il dégaina son énorme épée en diamant, élément de lumière. Arthur déglutit avec peine et se prépara au combat le plus dur qu’il lui était donné de livrer.

Le vétéran fonça sur Arthur à une telle vitesse que le chevalier ne put que bloquer le coup de justesse avec son bouclier le coup d’épée de son adversaire. Le jeune homme se pencha vers l’arrière pour éviter un coup de bouclier que Rurik lui décochait puis Arthur revint à la charge pour décocher un bon coup de tête à son ennemi. À demis assommés, les deux hommes reculèrent un peu et le Garde Impérial pointa le rubis vers son adversaire. Le chevalier, les yeux ronds de stupeurs, vit le rubis luire rouge. Il sauta sur le côté au bon moment, esquivant ainsi une boule de feu qui lui était envoyé, et se releva d’une habile roulade à moins d’un mètre du bord de la plateforme. Arthur regarda de nouveau en direction de Rurik qui était déjà à deux mètres seulement de lui. Le jeune homme ne put éviter le coup de bouclier de son ennemi et l’une des dents du chevalier se brisa sous le choc. Sans défense après le coup du vétéran, Arthur reçu un uppercut de bouclier qui lui fit faire un vol plané et le finit quatre mètres plus bas, sur l’autre plate-forme. Malgré les coups encaissés, le chevalier tenta de se relever, mais le Garde Impérial chargeait déjà une vague blanche. À genou, Arthur se mit en position de bloquer. Rurik décocha la vague blanche, mais elle percuta le bouclier du jeune homme. L’écu fut fracassé par la force de l’assaut. Le Garde Impérial sauta en bas, pour recommencer le combat.

Arthur, après une vingtaine d’échanges, (signifiant attaque, blocage) réussit à frapper son ennemi dans le flanc droit, brisant l’armure à cet endroit sous le choc, faisant saigner le vétéran. Au même moment, une douleur atroce saisit le jeune homme au même endroit, ce qui permit à Rurik de se reculer, et, au grand désarroi du chevalier, la blessure du Garde Impérial se referma aussi vite qu’elle avait été infligée. La douleur du jeune homme cessa momentanément. Le vétéran pointa son bouclier en direction d’Arthur, mais cette fois-ci tout le bouclier se mit à luire et un éclair percuta le pauvre chevalier en pleine poitrine. Son armure de cuir protégea le jeune homme presque en totalité, mais il était maintenant paralysé. Rurik fonça vers Arthur et lui donna un solide coup d’épaule dans le sternum, coupant le souffle du pauvre chevalier et lui faisant faire un autre vol plané, le laissant à quelques mètres de tomber à l’autre plate-forme.

Blessé, brisé, Arthur se releva, réalisant son impuissance face à Rurik. Il repensa ensuite aux derniers évènements : «Will… Sarah… Selkie… Tant de personnes comptent sur moi… JE NE LES DÉCEVRAI PAS ! Hurla Arthur.»

Le chevalier repartit à la charge contre le vétéran. Arthur envoya une estocade que Rurik bloqua avec son bouclier en coinçant la lame au sol. Le Garde Impérial envoya à l’horizontal son épée et le jeune homme se pencha pour éviter le coup, mais se releva pour frapper la lame avec sa tête. Le coup, d’une violence incroyable, fit lever l’énorme arme et la lame frappa le visage de Rurik. Arthur eut au même moment un mal de tête atroce ce qui permit au vétéran de reprendre ses esprits et de charger une vague blanche. Lorsque Arthur s’en rendit compte, il tenta, désespéré, de faire comme Rurik. À sa grande surprise, il chargea une vague semblable à celle de son adversaire et les deux hommes envoyèrent une vague. L’une rouge, l’autre blanche. Les deux vagues se percutèrent, mais la blanche passa légèrement au travers de celle qu’avait créer Arthur et le choc que ces quelques particules provoquèrent en touchant au jeune homme lui fit faire un vol plané et il tomba à la plate-forme cinq mètres plus bas. Se relevant avec peine, il eut à peine fini de se relever qu’il bloqua un coup d’épée venant de Rurik.

Selkie et Erika avaient sorties de l’édifice Grash et Astyan pour regarder la progression du combat. La pauvre chevalière avait les larmes aux yeux à la pensée de voir son nouvel amoureux tué par un vieux fou qui se croyait le roi du monde. «Nous devons faire quelque chose, mais quoi ? Se Questionna à voix haute la femme.
-Si nous pouvions connaître le point faible de Rurik et au moins le dire à Arthur, il aurait une chance de gagner, fit l’adolescente, la mine basse.
-Je crois que là-dessus, je peux vous aider ! Fit un voix masculine derrière eux.»

Les deux femmes se retournèrent pour faire face à un duo assez particulier. Un Nain, d’environ un mètre quarante de haut, avec une barbe brune lui arrivant au milieu du torse, avec des yeux bruns également. Ses cheveux bruns étaient coupés court, mais suffisamment long pour flotter un peu dans le vent. Vêtu d’une lourde armure de cuir teinté en rouge et noir et de pantalons identiques à l’armure. Sur son dos il portait un gros sac et une hache de combat. Sa compagnonne de voyage, une Elfe, sans aucun doute, par ses longues oreilles pointues était très grande, presque autant qu’Arthur. Sa peau pâle faisait ressortir énormément son visage d’entre ses longs cheveux noirs. Mince, elle était toutefois assez forte pour porter des armures semblables à celle de son compagnon, sauf qu’elles semblaient plus légère, et qu’elles étaient toutes en bleu avec des symboles bleus foncés représentant les quatre éléments principaux. (Air, eau, feu, terre) Sur son dos elle portait simplement un arc et un carquois avec sept flèches à la pointe blanche. De ses yeux verts perçants, elle fixait le groupe, comme son petit compagnon.

«Qui êtes-vous ? Demanda Selkie, méfiante.
-Nous sommes des voyageurs guérisseurs, répondit l’Elfe. Je me prénomme Aurélia, et voici le Nain Likou. Cela faisait maintenant trois ans que nous n’étions pas revenu dans les parages et à ce que je vois, vous allez avoir besoin de nos services.
-Mais nous… Commença Erika.
-C’est une pièce par personne, renchérit Likou. De plus, nous pouvons, comme je l’ai déjà mentionné, aider votre ami.
-Comment? Dites moi la solution, vite ! Explosa Selkie, contente de trouver une solution.
-L’adversaire de ce jeune homme utilise un équipement runique, commenta Aurélia. Il en tire de grands avantages.
-Pour avoir une chance de gagner, votre ami doit désarmer son adversaire qui porte une épée de lumière, rajouta le Nain.
-Car cette épée a le don particulier de régénérer les blessures et l’armure des ténèbres permet d’infliger des douleurs atroces à celui qui le frappe, renchérit l’Elfe. De plus, le bouclier de topaze et rubis donne une vitesse et une force au-delà du possible… En plus de lui permettre d’utiliser la magie… Quel assortiment incroyable…»

Selkie, elle, n’écoutait déjà plus, elle s’était dirigée vers la plate-forme et s’était écriée : «Désarme le et tu pourras le tuer !»

Après une autre longue période de plus de vingt échanges, Arthur fut repoussé par une botte que Rurik lui donna. Le chevalier fit une roulade de côté pour éviter la lame de son ennemi qui se planta dans la pierre servant à fabriquer la plate-forme et la ressortit comme si c’était du beurre. En se relevant, le jeune homme entendit le message de Selkie. Il eut alors une idée…

Arthur fonça sur Rurik et, de son mieux, fit des échanges rapides, le plus rapide qu’il le pouvait, mais le vieil homme semblait presque s’amuser. C’est au moment que le vétéran se douta le moins que le jeune homme chargea une vague de feu en frappant. L’impact fut tellement violent et rapide qu’une partie du plastron protégeant Rurik au niveau de la poitrine vola en éclat et déstabilisa le Garde Impérial, le faisant tomber sur le dos. Bien qu’une douleur presque intolérable saisit le chevalier au poitrail, il fonça vers le vétéran sans défense et trancha net la main tenant l’épée. Un mal terrible lui prit dans le poignet droit, mais Arthur tint bon, ne lâchant pas son épée. Mais ce fut suffisant pour le distraire et permettre à Rurik de lui asséner un coup de bouclier en plein visage et faire chuter le chevalier à son tour. Et au grand désespoir d’Arthur, la main de son ennemi repoussa ! Le jeune homme se releva en vitesse et se plaça entre Rurik et l’arme qu’il envoya à l’autre bout de la plate-forme. Arthur se mit à frapper avec violence le bouclier et l’armure du Garde Impérial de son épée. Bien qu’il ressentait une douleur à chaque fois qu’il atteignait sa cible, cela se dissipait car Rurik continuait de se régénérer sans cesse. Chaque blessure infligée était disparue en moins de cinq secondes. Mais quelque chose rassura Arthur. L’aîné semblait s’épuiser et plus le combat avançait, plus les blessures prenaient de temps à se refermer. Mais, hélas, le vétéran reprit le dessus en frappant Arthur au bras pour dévier un coup et lui brisa le nez d’un coup de poing au visage. Le jeune chevalier recula en titubant, sentant un liquide chaud couler par son nez. Le jeune homme reçu alors un coup de tête dans le ventre de la part de son ennemi et du sang sortit de la bouche d’Arthur. Un vol plané le fit reculé jusqu’à l’emplacement de l’épée et comprit son erreur… Même si Rurik ne s’en servait pas, il la tenait encore techniquement. Sa main était encore sur le pommeau. Dans son désespoir de cause, le chevalier s’empara de la main et la lança dans le visage du Garde Impérial pour le ralentir. Arthur se releva et transperça la jambe du vétéran de sa lame rouge. Celui-ci hurla de douleur et tomba à genou. Arthur retira son épée et hurla : «Ça c’est pour tout les Jakiliens !» avant de trancher le bras gauche de Rurik, ce qui lui fit perdre son bouclier. «Pour le père de Sarah et tout mes amis de la caravane ! Continua Arthur» tout en poignardant le vieil homme, affaiblit, dans le ventre.
«Et ça, c’est pour WILL ! Finit Arthur» en tranchant la tête de Rurik qui tomba en bas de la plate-forme. Le corps tomba mollement et le chevalier tomba à genoux, avant de sombrer dans l’inconscience.
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